mardi 26 juin 2012

Islande : la révolution dont les médias oublient de vous parler

Cette vidéo nous offre une synthèse de la révolution islandaise, celle qui a vraiment rendu le pouvoir au peuple, déposé le fardeau de la dette et mis quelques banquiers en prison.

C'est drôle ... quand une révolution n'amène pas au pouvoir des intégristes regieux, les journaux oublient de nous en parler.

Le peuple a fait démissionner un gouvernement au complet.

La banque est nationalisée.

Une assemblée populaire vient d’être créée pour réécrire la constitution ; pour se faire, on élit 25 citoyens sans affiliation politique mais ayant recueili chacun le soutien de 30 personnes.

Le peuple refuse de payer les dettes des banques en faillite à des créanciers anglais et hollandais ; le paiement de la dette est soumis à référendum et rejeté massivement.

Des banquiers et des responsables de la crise sont mis en prison physiquement.

Nous ajouterons que l’Islande se sort de la crise avec unemaestria remarquée par le prix Nobel d’économie Paul Krugman et même par le FMI, qu’elle avait pourtant envoyé paître. Elle vient de finir de rembourser le FMI, auquel elle avait eu recours.

Commentant ce succès, le président du pays, M. Grimmson, déclare :

"Le fait d’avoir notre propre monnaie nous a beaucoup aidés."

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=9rGNF-C6Xek

lundi 25 juin 2012

Il n'y a pas de politique sociale sans mouvement social capable de l'imposer (Pierre Bourdieu)

Image
http://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/manche-au-moins-un-manifestant-anti-ligne-a-tres-haute-tension-blesse-a-la-tete_1130189.html

Un manifestant a été blessé à la tête lors d'affrontements entre des opposants à la ligne THT Cotentin-Maine et forces de l'ordre, à Montabot (Manche), a constaté une journaliste de l'AFP, tandis que la préfecture annonce deux manifestants et deux gendarmes blessés.
Selon la préfecture, deux manifestants ont "été blessés - une plaie à l'oeil et une inhalation de gaz lacrymogène" - ainsi que deux gendarmes ("une main cassée et une blessure au bras par barre à mine").

Un porte-parole des manifestants a affirmé que trois d'entre eux ont été hospitalisés: deux blessés à la tête et un à la jambe. Il précise que les blessés à la tête auraient été victimes d'éclats de grenades détonantes jetées à terre par les forces de l'ordre, ajoutant qu'une dizaine de militants ont aussi été blessés légèrement aux jambes.

Un manifestant a aussi été interpellé, selon la police et les manifestants, qui n'avaient pas plus de précision.

Le ou la manifestante blessé(e) à la tête a été évacué(e) sur une civière par les pompiers vers 11H30, a constaté une journaliste de l'AFP. La victime avait un bandage avec une tache rouge sur la tête.

Elle se trouvait à Montabot, où les opposants ont érigé depuis deux jours dans un champ "un camp de résistance" à la THT, interdit aux médias.

La victime aurait été blessée lors de heurts entre manifestants et forces de l'ordre, non loin d'un barrage constitué de rondins de bois et de fils barbelés érigés par les opposants à la THT cagoulés, portant des combinaisons blanches et masques à gaz, sur une route communale jonchées de clous, dans un secteur où plusieurs pylônes sont en construction.

Nombre de militants aux abords du barrage près du camp exprimaient une vive hostilité aux médias.
Par AFP

samedi 23 juin 2012

Pôle emploi partenaire de l'armée


Moins d'instits...plus de flics !

Quand une société n'a plus à offrir que des emplois dans le sécuritaire, le tout répressif...il est temps de changer de société !

vendredi 22 juin 2012

Lille Wazemmes (59) : Une femme accuse les policiers de violence

Lille Wazemmes (59) : Une femme accuse les policiers de violence





Une élue UMP dans un camp de roms : "vous cambriolez ces gens ! on ne veut plus vous voir"

Pendant la campagne des législatives, Nora Preziosi candidate UMP dans les Bouches du Rhône a effectué une «visite» dans un camp de Roms accompagnée de riverains très remontés Sur place, un échange tendu a eu lieu, filmé par les équipes de Serge Moati et diffusé mardi 19 juin sur France 3.

 «Vous nous faites de la peine mais il faut penser à ces gens qui travaillent et payent des impôts. Vous les cambriolez, vous faites beaucoup de choses dans ces quartiers. Et bien ils en ont marre, c’est normal qu’ils manifestent aujourd’hui.» se met à déclarer cette dernière. Suivit d’un «Que vous soyez gentils, méchants, voleurs ou pas voleurs, on ne veut plus vous voir.»




La scène est extraite du documentaire de Serge Moati
"Législatives 2012: la vraie campagne"
diffusé sur France 3, mardi 20 juin dans la soirée.


Bien entendu vu les discourts les habitants qui accompagnent la candidate sont en colère. Dans son commentaire, Serge Moati parle de "campagne sur les thématiques du Front national". Nora Preziosi juge que les Roms sont bien accueillis : «On ne peut pas récupérer toute la misère du monde ici. Ils sont chez vous, bien sûr que vous êtes agacés, bien sûr que vous en avez marre. Mais c’est tout gratuit, c’est normal !».

Dans sa circonscription, la 3e des Bouches du Rhône, Nora Preziosi a été éliminée dés le premier tour. Mais qui a dit que l'UMP et le FHaine - même combat ?????

lundi 18 juin 2012

Tout est dit...les marchés savent ne rien craindre de la vague rose !

Très édifiant...Alors les électeurs du PS, on dort !!!

[Hénin-Beaumont] 7 militant-e-s antifascistes arrêté-e-s – 17 juin 2012

[AA communiqué] Arrestations de 7 antifascistes à Henin-Beaumont

Ce soir, 7 militants et militantes antifascistes ont été arrêtés à Hénin-Beaumont un peu avant 20 heures. Ils rejoignaient le lieu d’un rassemblement appelé par le groupe de le Comité de Vigilance Antifasciste 62 membre de l’Action Antifasciste.
Ils ont été placé en garde-à-vue au commissariat de Lens.
Bien que Marine Le Pen ait à priori perdu de quelques voix les élections, le fascisme continu sa progression dans le bassin minier et particulièrement à Henin-Beaumont où elle recueillerait 55% des voix.
Le combat ne fait que commencer et ce n’est ni la social-démocratie corrompue ni l’électoralisme qui ne pourront stopper cette marche au pouvoir.
Liberté pour les 7 d’Hénin-Beaumont !
A bas le fascisme ! A bas la répression de l’Etat bourgeois !
Action Antifasciste, 17 juin 2012

dimanche 17 juin 2012

Abstention record, fête triste



Le taux d’abstention, selon le CSA, a atteint 44,4% ce dimanche, soit un record absolu sous la Vème république à des élections d’échelle nationale. A rapprocher de l’abstention croissante aux élections cantonales (56% en 2011), régionales (53,6% en 2010) et européennes (59,4% en 2009). L’abstention aux élections municipales, intéressant traditionnellement les électeurs-trices du fait de l’enjeu local et de leur impact directement ressenti sur le lieu de vie, n’est pas en reste : son taux est monté à 35,5% en 2008.
Si l’on tient compte du fait que 10% à 13,3% des gens potentiellement aptes à voter ne sont même pas inscrits, le constat est sans appel : hier, seuls 38,5% à 40% des gens en droit de voter en France ont jugé utile de désigner des élu-e-s pour les « représenter ».
Ainsi, les « élu-e-s à la majorité » sont propulsés « représentant-e-s des Français-es »… par des votant-e-s de plus en plus minoritaires au sein des populations.
C’est une véritable inquiétude pour les institutions politiques, économiques et médiatiques, ressassant leurs injonctions culpabilisatrices à accomplir le « devoir citoyen ». Leurs discours fébriles sur l’abstention et la perte du sens « civique » dissimulent mal le malaise de ces castes dominantes.
Celles-ci savent trop bien qu’elles ne nous dominent jamais par la seule force armée de leurs vigiles en uniformes, mais en imposant l’assentiment. Depuis la création des premiers Etats de l’antiquité, c’est-à-dire d’associations de bandes armées de racketeurs organisés, le meilleur arsenal du pouvoir autoritaire rassemble avant tout ce qui peut donner un semblant de légitimité à sa violence instituée. Avec l’avènement de la « démocratie », les balivernes religieuses ont peu à peu cédé la place à la mascarade électorale. Les élections sont redoutablement efficaces, sur des populations dont on  a brisé par la force toute possibilité collective réelle de décision et de révolte : les individus doivent être atomisés, isolés dans les rouages de la machine à obéir. Sans culture collective autre que celle du réflexe d’obéissance imposé par des années d’édu-castration, la grande majorité des individus soumis adoptent les présupposés du système dominant, en les croyant leur, en les faisant leurs.
On peut dès lors, lentement, passer du seul droit de vote des riches (suffrage censitaire), au suffrage dit « universel », avant d’y ajouter les femmes un siècle après… et peut-être les étrangers un jour, qui sait.
Ce qui compte, pour entretenir cette illusion que les dominants sont désormais « représentants » de leurs dominés : c’est que la « majorité » des exploité-e-s renouvelle, à intervalles réguliers, l’assentiment à ce que les puissants décident à la place de tous.
Peu importe aux détenteurs du capital qui sera élu-e préposé-e à la garde de leur coffre-fort, si le Capital privé (ou étatique) demeure le monopole absolu de la décision économique, c’est-à-dire de la décision politique réelle. Les élections reposent sur le socle institutionnel des démocraties modernes, consistant depuis plus de deux siècles à relayer la conception de la liberté par la propriété, écrite et célébrée dans le marbre des Droits de l’Homme Riche.
Ainsi donc cette croyance, cette projection hallucinatoire de nos prétendues volontés dans un corps national éthéré, incarné dans un « Elu », ce fantôme, se fissure en apparence. La bourgeoisie s’inquiète, à juste titre. De Grèce et d’ailleurs, la révolte gronde, malgré les larmes, les armes et la prison.
En France comme partout, la république est un cadavre, qui s’est construit sur des cadavres. La bourgeoisie s’acharne donc sur ce cadavre républicain, en rajoute dans un « pluralisme » bidon, ici rose ou bleu, là-bas salafiste ou bidasse, quitte à transformer le zombie en Frankenstein à grosses coutures maladroites. Le problème, c’est qu’il est tellement pourri qu’il fait la même bouillie indistincte, le même Flamby. On le met sous l’électrode « majorité », aujourd’hui rose, demain brune, peu importe… tant que la « majorité » croit qu’elle s’est exprimée. On bidouille des énièmes tours de passe-passe, pour que les pitoyables miettes de voix grapillées par un candidat au premier tour ressemble vaguement à une « majorité ». Le mensonge est énorme, peu importe. Les maîtres se moquent bien du bavardage des esclaves sur la gestion de leur servilité, au contraire ils l’encouragent, si cela peut aider les esclaves à oublier qu’ils ont des chaînes.
La société devient-elle anarchiste parce que l’abstention progresse aux législatives ? Quel doux rêve. On aimerait bien ! On aimerait que l’abstention se mue en abstention active, que les gens désobéissent, occupent leurs quartiers, leurs boîtes et leurs pôles emplois, investissent les logements vacants, se rencontrent, s’organisent, que leurs mandaté-e-s soient révocables et appliquent techniquement les résolutions adoptées en assemblées populaires… on l’aime cette révolution, et on se battra toujours pour elle, parce qu’on se bat pour nous.
Mais il faut remettre les pieds sur terre : l’abstention ne dit absolument rien sur la possibilité d’un basculement révolutionnaire dans l’anarchisme. Elle ne reflète qu’un désarroi de plus en plus lourd, pouvant tout aussi bien donner lieu à une révolution sociale et libertaire, qu’à la résignation la plus abjecte et à l’acquiescement au fascisme. On terminera cet article sur le chiffre obstinément bas depuis toujours, volontairement omis en introduction, de la faible abstention à l’élection précédente.
Ce sont les mêmes qui s’abstiennent aujourd’hui , qui ont voté hier en nombre à l’élection qui résume le principe même de l’aliénation au principe autoritaire représentativiste, poussé à son plus consternant paroxysme. La soumission au grand cadavre incarné, l’élection césariste par excellence inventée par Napoléon III : l’élection présidentielle. Peu importent les idées, peu importent le vernis des pinaillages politiciens : on sait trop bien qu’on ne décide de rien, que le vote aux élections législatives est au pire un réflexe d’animal de laboratoire, au mieux un pis-aller contre le candidat-épouvantail d’en face. Si la grande majorité ne vote plus, dans un summum de résignation et de soumission collective, que lorsqu’il s’agit d’élire un César, incarnant à lui tout seul le rôle grand-guignol de « représentant du peuple français » , c’est parce que la France glisse vers le fascisme, et qu’il y a tout lieu de s’inquiéter. Le blob rose triomphe, sur fond sonore de Valls d’expulsions d’étrangers, d’éructations Moranesques sur le vote des étrangers transformant la France en « Liban », de grognements lepénistes, de slurp d’écolos suçant de l’uranium.
Vu ce qui nous pend au nez comme dévastation sociale, il serait peut-être temps de sortir de l’incantatoire et de nous organiser sérieusement.

mardi 12 juin 2012

Cirque électoral


Ils le disent eux-même, Salat pour le PS et Tilmant pour le Modem :

les élections, c'est le cirque !

lundi 11 juin 2012

De l’abstention à l’anarchie !

Abstention record, entre 42 et 43%, au premier tour des élections de « représentants » du peuple. Si l’on tient compte du nombre des personnes qui n’ont pas pris la peine de s’inscrire sur les listes électorales (entre 10% et 13%), environ la moitié des personnes aptes à voter n’ont donc pas choisi d’être représentées.
Voilà qui pourrait nous réjouir, car nous sommes contre les élections représentatives. Néanmoins, si nombre de gens sont déçus par les politicien-ne-s prétendant les représenter, très peu se revendiquent de l’anarchisme, c’est-à-dire d’une perspective d’organisation sociale sans gouvernement. Abstention ne signifie pas encore abstention active…
Il nous revient, par nos alternatives en actes et nos luttes, de promouvoir la perspective du fédéralisme libertaire, radicalement opposée à l’organisation présente du monde.
Nous sommes pour l’organisation libre des individus, de l’échelle locale à l’échelle mondiale, en association libre, sans exploitation ni domination d’individus sur d’autres. Où les mandats jugés nécessaires par les assemblées sont définis librement par les mandataires, et où les mandaté-e-s sont révocables. Nous sommes pour la fédération de ces assemblées, par la voie de mandats précis et clairs. Nous affirmons que cela n’est pas qu’une utopie.
En-dehors d’expériences isolées de collectifs et d’alternatives en actes au système actuel, cette perspective n’est possible à l’échelle fédérale qu’à la condition d’un renversement du monopole capitaliste actuel sur les moyens économiques, et qu’à la condition d’en finir avec toutes les instances étatiques, pour un société autogestionnaire.
Cela ne tombera pas du ciel, et pourtant l’enjeu est à la mesure du désatre social et écologique en cours. Le désarroi populaire peut se transformer en révolte créatrice et solidaire. Retroussons nos manches, agissons, fédérons-nous.

dimanche 10 juin 2012

On vous dit comment vous soigner… Obéissez !

Vous qui aviez l’habitude d’acheter des produits naturels pour l’alternative qu’ils constituent aux traitements chimiques, préparez-vous à les voir disparaître du marché d’ici septembre 2012 (2022 pour les produits portant une marque de fabrique ou un nom commercial). Pourquoi ? Parce qu’un règlement européen (1924/2006/CE) concernant les allégations nutritionnelles et de santé portant sur les denrées alimentaires s’apprête à prendre effet.
Ce règlement pose problème à plusieurs niveaux. Tout d’abord, il interdit PAR PRINCIPE toute allégation de santé sur les denrées alimentaires : les exceptions seront décidées par l’EFSA (European Food Safety Authority). Elle basera ses autorisations sur de complexes dossiers de « demande d’allégation » qui coûtent des milliers d’euros d’expertises. Aucun problème pour les grands groupes agro-alimentaires et pharma-industriels, mais les nombreux petits producteurs ne pourront évidemment pas faire face et mettront la clé sous la porte, laissant le champ libre à ces groupes.
Ce qui nous amène au deuxième problème, qui est une réduction drastique du choix dans les produits naturels à visée thérapeutique, au profit du monopole détenu par l’industrie pharmaceutique. Le but est on ne peut plus clair : couper court au développement de toute alternative thérapeutique afin de favoriser la médecine allopathique, là où elle n’est pourtant pas toujours essentielle. De plus, qui dit réduction de la diversité des produits dit augmentation de leurs prix. Ces derniers échapperont aux bourses les plus légères qui n’ayant pas d’alternatives, devront se reporter sur les médicaments chimiques.
L’IPSN (Institut pour la Protection de la Santé Naturelle) dénonce ce règlement et demande la signature d’une pétition dans le cadre de la procédure du référendum d’initiative populaire. N’allons pas croire que cette initiative s’inscrive dans les seuls intérêts des petits producteurs et des consommateurs ; il s’agit là aussi d’un collectif de directeurs de laboratoires dirigés par un consultant d’un cabinet de lobbying, élaborant certes des produits naturels, mais dans le but évident de faire du profit sur notre dos.
Dans ce combat entre géants du lobbying, que devient le consommateur ? Encore une fois entre le marteau et l’enclume, il attend servilement le résultat du match. Sortons de notre esclavage, devenons maîtres de notre santé. En attendant une hypothétique révolution sociale qui exproprie les laboratoires pharmaceutiques et réoriente la recherche autour des besoins réels de santé des populations, il nous est d’ores et déjà possible de nous réapproprier bien des savoirs connus de nos ancien-ne-s, concernant l’usage des plantes médicinales. Soyons curieux de ce que la nature a à nous offrir… et partageons nos connaissances avec nos voisins, dans la lutte pour l’indépendance vis-à-vis des industriels et des institutions. Une lutte qui s’inscrit plus globalement contre l’accaparement du vivant par les groupes capitalistes, et peut rejoindre celle que mènent de nombreuses associations contre les lobbys semenciers.
Le groupe Pavillon Noir a proposé le 30 mai dernier une visite du jardin botanique de Poitiers, avec une description des innombrables usages alimentaires, condimentaires et médicinaux des espèces végétales présentes dans ce jardin, accompagnée des précautions indispensables à prendre dans l’automédication. Une brochure résumée est d’ores et déjà disponible sur un nouvel onglet du site du groupe*. Le descriptif d’autres plantes courantes suivra.