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Une pensée libre dans un corps libre

De notre naissance à notre mort, les religions, l'Etat et le capitalisme n'ont de cesse de vouloir contrôler nos vies, et le contrôle des corps, des tenues vestimentaires au nu, par tous ces représentants d'idéologies réactionnaires vise bien la maîtrise de nos consciences.
Le corps c'est entre autre son intimité, sa nudité naturelle représentée dès l'antiquité où elle symbolise la beauté, idéalise les hommes à l'égal des dieux. C'est l'arrivée du christianisme qui chasse le nu devenant dès lors le symbole du mal, de l'enfer et de la damnation, assimilé à la débauche et au péché, et il faudra attendre le 15ème siècle et la Renaissance pour voir le retour du nu non culpabilisé. Mais la censure veille et l'Eglise n'aura de cesse de multiplier pressions et interdits, y compris encore aujourd'hui.
Pour exemple, le tableau « Adam et Eve chassés du paradis » fut modifié en 1674 par son auteur, qui du habiller d'une feuille de vigne la nudité d'Adam. La même censure eut lieu envers les fresques de Michel-Ange à la chapelle Sixtine dont certains personnages furent voilées à la demande du pape Paul IV etc.
Au 19ème siècle, le nu devient plus réaliste, symbole de liberté comme « La liberté guidant le peuple » de Delacroix, ou plus érotique, comme « L'origine du monde » de Courbet, et ces deux tableaux vont choquer la bourgeoisie bien pensante soutenue par l'Eglise qui fera tout pour les interdire d'exposition.
Liberté et érotisme, deux mots dangereux, preuve que les Etats ne sont pas en reste quant à leur capacité de censure et les régimes dictatoriaux en Allemagne nazie ou sous l'URSS de Staline ont su contrôler le corps en dictant leur vision de la nudité à fonction unique : asseoir les valeurs de leur pouvoir.
Quant aux médias et publicitaires, on connaît leur capacité à normer la nudité dans leur conquête de consommateurs : le sexisme aide visiblement à vendre !
Le capitalisme comme l'Etat édictent depuis toujours des injonctions sur le corps, même si aux avant-postes, ce sont bien les religions monothéistes qui veillent :
L'Islam, le Judaïsme et l'Eglise catholique ont d'ailleurs des conceptions très proches. En séparant le corps de l'esprit, elle nie le premier, le corps et ses besoins deviennent suspects en vue de mieux contrôler le second, l'esprit, la conscience.
Cela explique le discours des religieux ne reconnaissant dans la sexualité que la fonction de procréation et condamnant donc la sexualité libérée qu'ils assimilent à un crime !
Quelle perversité ! A quel titre les religions, en particulier la catholique se permet-elle de vouloir nous donner des leçons de moralité, à coup de centaines de pressions, de censures imposées ? Quelle imposture quand l'abstinence sexuelle prêchée en son sein semble s' accommoder fort bien des pratiques pédophiles, comme elle s'accommode très bien de la pornographie, par exemple en juillet 2012, où l'on a appris que l'Eglise catholique allemande était propriétaire du groupe de presse « WeltBild », gros groupe de vente de livres et diffuseur de titres à caractère...pornographique !
Ce sont bien les idéologies réactionnaires autant religieuse qu'étatique ou capitaliste qui veulent contrôler les populations dans leur chair et dans leur esprit, comme ils souhaitent contrôler la recherche médicale censée concourir à notre mieux être.
La recherche et pratique médicales oeuvrant à réduire les souffrances que produit notre corps, de la femme qui accouche à la personne en fin de vie, sont l'objet de pressions permanentes, en particulier des religions soutenues bien souvent par les politiques de droite comme de gauche à la recherche de voix !
Du combat pour la contraception, l'IVG à celui pour l'euthanasie, notre liberté de disposer de notre corps se confronte au mur de la morale religieuse ou des valeurs sociales, sorte de morale plus ou moins laïcisée.
On connaît depuis longtemps le discours de l'Eglise catholique par rapport à la recherche scientifique résumé par Benoît XVI :
« ...Sur fond d'optimisme diffus du savoir scientifique s'étend l'ombre d'une crise de la pensée qui s'affaiblit laissant place à appauvrissement éthique qui brouille les références normatives de valeur... ». Point d'éthique possible hors les directives Vaticanes !
Face à la rigueur du travail scientifique, de la recherche bio médicale dans le respect de critères, objectifs justifiés d'un point de vue scientifique, humanitaire et social, l'Eglise se manifeste toujours et encore pour imposer sa vision de l'humain qu'elle voudrait ériger en dogme s'imposant à toute la société !
Même notre avant-vie intéresse l'Eglise et le cas de la recherche biomédicale sur l'embryon humain est significatif de l'atteinte à la liberté de la recherche scientifique. La fécondation in vitro a permis un bon extraordinaire dans la connaissance de l'embryon et les recherches sur les cellules souches embryonnaires ouvrent de réelles perspectives thérapeutiques permettant dans un avenir plus ou moins lointain de remplacer des cellules déficientes, des fonctions perdues (cf. maladies d'Alzheimer, de Parkinson, vision oculaire etc.).
Les politiques savent parfaitement que la recherche sur l'embryon humain est inévitable, nécessaire et qu'une meilleure connaissance de l'embryon humain permettrait d'améliorer concrètement les techniques d'assistance médicale à la procréation, de mieux soigner la stérilité etc.
Pourtant en conclusion des débats portant sur la révision des lois de bioéthique la recherche sur l'embryon humain reste toujours interdite tout en étant assortie de dérogations, ce qu'analyse Pierre Jouannet (2) en ces termes : « Cette ambiguïté dans la loi démontre que l'Eglise qui sacralise l'embryon, revendique sa protection au nom du respect de la « dignité humaine », de la protection des plus faibles, est entendue, voire soutenue par les parlementaires de droite comme de gauche...c'est pourtant bien au nom de la protection des plus faibles que la recherche médicale intervient à tous les âges de la vie ! ».
Cela n'est évidemment pas le discours de l'Eglise et Mgr Podvin, porte parole de la conférence des évêques de France de pleurer sur le :  « ...pauvre embryon, tellement vulnérable que toutes les puissances du monde peuvent sans problème disposer de toi...mettant à bas la dignité humaine et la civilisation... ».
Ou encore André Vingt-Trois, président de ladite conférence qui s'exclame :  « ...Quand on prend des dispositions contraires à la dignité humaine, on entre dans un processus régressif du point de vue de la civilisation... ».
C'est certainement au nom de la « dignité humaine » que l'Eglise catholique n'a jamais participé à l'abolition de l'esclavage, et au contraire s'est battue pour le maintenir ! Mais la dignité humaine ne reconnaît certainement qu'une couleur, la blanche !
Quelle tartufferie que cette notion de dignité ! Visible dans l'antiquité, le christianisme avec la référence à Dieu éliminant la référence au cosmos, la Nature, l'associera à la notion de « personne », concept totalement théologique. De fait l'expression « dignité de la personne humaine » est à l'opposé de toute notion d'autonomie, de liberté.
Le problème est de savoir si un Etat qui se réclame de la laïcité peut faire référence explicite à une religion, ou se maintenir dans une neutralité éthique, donc laïque !
A l'inverse, pour l'Eglise la revendication de la « dignité de la personne humaine » l'amène à porter atteinte aux libertés individuelles, à interdire, à imposer ses propres visions à tous.
Cette volonté de soumettre la science, d'en freiner les progrès, de refuser l'émancipation de nos corps, est propre aux trois religions du Livre. Patriarcales, elles font des femmes les premières victimes de cette négation de leurs désirs, de leur corps. C'est la Bible qui le dit : « L'affection de la chair, c'est la mort !...non soumise à Dieu, elle est inimitié contre Dieu... ».
Tout ce qui peut chez la femme susciter la tentation, le désir de l'homme doit être caché et c'est à se demander si ces lois morales et religieuses rejetant le corps féminin ne sont pas là pour faire face à l'incapacité des moralistes de contrôler leurs propres pulsions sexuelles, les fantasmes sur leur propre corps !
Sûr que nombre de ses malades rêvent du retour des femmes au Gynécées antiques, en tout cas, enfermées à la maison, la « prison des genres », conforme au tryptique « Travail, Famille, Patrie » !
Pensez donc, le journal « pèlerin magazine » à même fait paraître en juillet 2010 un dossier consacré à l'éducation à la pudeur où on pouvait lire :  « Apprendre la pudeur à son tout-petit, c'est, en quelque sorte, le protéger d'un trop plein d'excitation que la nudité peut entraîner... ». Petit saligaud, à ton âge !
Pour compléter le diktat sur le corps, les injonctions des médias jouent à fond sur les complexes et la honte savamment entretenus, l'objectif étant de vendre tout et n'importe quoi à des individus ayant « besoin de réparer leurs défauts » afin de vivre mieux. Ainsi idéaux de beauté, de santé, comme interdits religieux sont là pour culpabiliser le corps, et dorénavant on est prié d'observer les 10 nouveaux commandements pour un « développement harmonieux et durable » de nos corps :
  • Tu surveilleras ton poids,
  • Tu mangeras 5 fruits et légumes par jour,
  • Tu ne fumeras pas, ne boiras pas,
  • Tu éviteras les antibiotiques et prendras des génériques,
  • Tu consommeras équilibré,
  • Tu prendras soin de toi, de ta santé, etc.
Ce ne sont là que quelques conseils de l'Etat, pas si gratuits que cela (surtout pour nous), conseils d'ailleurs expliqués par l'Eglise qui nous veut sans défaut corporel :
« L'éternel parla à Moïse, et dit : tout homme de ta race...qui aura un défaut corporel ne pourra s'approcher (de Dieu)...un homme aveugle, boîteux...bossu ou grêle...ne profanera point mes sanctuaires, car je suis l'éternel qui les sanctifie... ».
Quand le handicap ainsi conspué par l'Eglise s'ajoute au mépris de l'Etat peu embarrassé des conditions de travail faites aux travailleurs dans l'usine, on peut mesurer l'hypocrisie des uns et des autres. On sait parfaitement, par exemple, qu'il y a quotidiennement plus de morts dus aux accidents du travail et maladies professionnelles que sur la route, mais il est urgent de le taire et de mettre en avant la prévention routière, histoire de culpabiliser le travailleur qui se rend en voiture à son travail, surtout si en plus celui-ci utilise une voiture vieille et polluante !
On en finirait pas de citer tous les moments, lieux de notre vie durant lesquels nous subissons des pressions. Notre mort, elle même ne nous appartient pas, religieux et politiques sont encore là qui s'accordent pour nous refuser notre liberté de conscience :
  • nous refuser le choix de mourir dans la dignité, l'euthanasie plutôt que finir dans les mouroirs, en soins palliatifs car l'Eglise nous répète que : « si l'homme peut prétendre à la vie, invoquant le caractère sacré de celle-ci, il n'a aucun droit sur sa vie » ! Directive entendue et soutenue par l'Institut européen de bioéthique dont la vocation, idéologie est fondée sur : « le respect et la promotion de la personne humaine, depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle », de sa croisade contre l'euthanasie, l'IVG et la recherche sur l'embryon...
Seuls 3 pays ont osé à ce jour dépénaliser officiellement l'euthanasie : les Pays-Bas, la Belgique et le Grand-Duché du Luxembourg...intéressant, deux monarchies et un grand-Duché, plaçant l'autonomie et la solidarité (cf. intervention d'un tiers dans la pratique de l'euthanasie) des individus comme référence fondamentale !
  • nous refuser la liberté dans l'organisation de la crémation, ainsi que la dispersion des cendres d'un proche incinéré comme nous le souhaitons, malgré une loi datant de 1887. En accordant le même « statut aux cendres et au cadavre », l'Eglise a su faire pression, là aussi sur les pouvoirs publics pour que soient limités les lieux de dispersion des cendres, dans la mesure où l'Etat dans sa loi de 2008 remet en cause leur libre disposition et destination..
  • Les obsèques civiles sont également une lutte non terminée. L'Eglise, depuis le 11ème siècle s'est emparée de notre mort en sacralisant une portion de terre, baptisée cimetière, et en imposant le caractère religieux de cet espace funéraire collectif. Ainsi, si des proches, croyants ont la possibilité de se réunir à l'abri des intempéries, dans une église, il n'en est pas de même pour les non croyants, privés de lieux décents et pour qui beaucoup de communes refusent toujours l'utilisation de la salle municipale.
  • N'oublions pas par ailleurs que la transplantation d'organes ne date que de 1959, date où des scientifiques laissant libre cours à la raison, en opposition à l'Eglise, ont pu démontrer le « coma dépassé », la « mort cérébrale », ce qui n'a pourtant pas empêché les oppositions et censures amenant par exemple le Professeur Barnard a partir en Afrique du Sud pour pratiquer les greffes du coeur !
En opposition à l'explication rationnelle de la vie, à l'apport depuis Epicure, des philosophes matérialistes, la volonté de contrôle des corps et des consciences tout au long de nos vies est bien dû aux idéologies obscurantistes et réactionnaires, influencées essentiellement par les religions qui depuis longtemps savent se faire entendre par les pouvoirs publics, par l'Etat.
Epicure nous fournit les moyens de mieux vivre en nous délivrant de nos craintes, de la mort, tandis que les religions se basent sur la peur et l 'angoisse non maîtrisable par l'homme ! C'est ce qu'exprime le locataire du Vatican : « Si tenace que soit la recherche humaine, elle n'est pas capable par ses propres forces de fournir un aboutissement ...Dieu doit prendre l'initiative de venir à la rencontre de l'homme et s'adresser à lui » Benoît XVI
C'est vrai qu'avant lui, Paul avait dit plus clairement encore : « Que toute âme se soumette aux pouvoirs établis, car il n'est de pouvoir que de Dieu... ».
Dieu nous commande de lui obéir, ainsi que d'obéir à l'Etat ! Et inversement d'ailleurs, grâce à la laïcité béante, ouverte par ces chers « socialistes » !
N'en déplaise au vaticanesque grand-guignol, il n'y a pas de limites à nos libertés, à l'acquisition et utilisation de connaissances scientifiques à partir du moment où celles-ci ont pour objectifs le mieux être des individus.
Ce n'est ni à l'Etat, ni aux religieux de tous poils de définir ce qui est bon pour l'humanité !
Pour conclure, comme le dit Hansi Bremond (1), on peut mesurer la liberté des individus dans une société à la somme des interdits sur le corps : « Plus une société est libre, plus les individus sont libres de disposer de leur corps et de leur conscience et pour les ennemis de la liberté, le contrôle de la société et des individus passe obligatoirement par le contrôle de l'intimité du corps même des individus ».
Le combat pour la liberté est indissociable de la lutte pour la libre disposition de son corps et notre liberté sera le jour où nous nous serons définitivement débarrassés de tous les dogmes, interdits et normes sociaux, politiques et religieux.

  1. Hansi Bremond dans l'Idée libre n° 299 décembre 2012
  2. Pierre Jouannet, professeur université Paris-Descartes, ancien responsable du laboratoire de biologie de la reproduction


pour télécharger Epiucure : https://docs.google.com/open?id=0ByAHhzxlu91RdkZNRDJzNWZOdzA

Élisée Reclus
 L'anarchie et l'église
Publications des «Temps Nouveaux» n° 18
La conduite de l'anarchiste envers l'homme d'Eglise est tracée d'avance. Aussi longtemps que les prêtres, moines et tous les détenteurs d'un pouvoir prétendu divin seront constitués en ligue de domination, il faut les combattre sans répit de toute l'énergie de sa volonté et de toutes les ressources de son intelligence et de sa force. D'ailleurs, cette lutte acharnée ne doit empêcher nullement que nous gardions le respect personnel et toute la sympathie humaine pour chaque individu chrétien, bouddhiste ou fétichiste dès que sa puissance d'attaque et de domination aura été rompue. Nous commencerons par nous affranchir, puis nous travaillerons à l'affranchissement du cidevant adversaire. Ce que nous avons à craindre de l'Eglise ou des églises est clairement enseigné par l'histoire. A cet égard, toute méprise, toute confusion sont impossibles. Nous sommes haïs, exécrés, maudits : on nous voue non seulement aux supplices de l'enfer, - ce qui n'a pas de sens pour nous, - mais on nous signale à la vindicte des lois temporelles, à la vengeance spéciale des rois, des geôliers et des bourreaux, même à l'ingéniosité des tortureurs que la Sainte Inquisition, toujours vivante, entretient dans les cachots. Le langage officiel des papes, fulminé dans leurs bulles récentes, dirige expressément la campagne contre les " novateurs insensés et diaboliques, les orgueilleux disciples d'une science prétendue, les gens en délire qui vantent la liberté de conscience, les corrupteurs de toutes choses sacrées, les odieux corrupteurs de la jeunesse, les ouvriers de crime et d'iniquité " . Ces maudits, ces anathèmes, ce sont, en premier lieu, ceux qui se disent hommes de révolution, anarchistes ou libertaires. C'est bien ! Il est juste, il est légitime que des gens se disant et se croyant même sacrés pour exercer la domination absolue sur le genre humain, s'imaginent qu'ils sont les possesseurs des clefs du ciel et de l'enfer, concentrent toute la force de leur haine contre les réprouvés qui contestent leurs droits au pouvoir et condamnent toutes les manifestations de ce pouvoir : " Exterminez ! Exterminez ! " telle est la devise de l'Eglise, comme aux temps de Saint Dominique et d'Innocent III.
http://www.fichier-pdf.fr/2012/02/19/e-reclus-l-anarchisme-et-l-eglise/



Colloque international pour la Vie

Les 30 novembre et 1er décembre 2012, l'Eglise catholique a tenu au Casino Bellevue de Biarritz, son « Colloque International  pour la Vie ».
le diocèse de Bayonne, organisateur de l'évènement s'est félicité du succès de cette manifestation, une « Première en France », qui a accueilli 25 intervenants venus des Etats-Unis, du Canada, de Russie, d'Espagne et du Vatican, et réuni environ 600 personnes par jour.
Ainsi Mgr Aillet, l'évêque de Bayonne se réjouit : « ...tous ces intervenants de haut niveau ont pu partager leurs convictions et leurs modes d'action en faveur de la défense de la vie...nous ne sommes pas seuls (en France) dans notre combat pour la Vie ! » (4). Il poursuit en exprimant combien il a été frappé par le lien entre raison et foi : « Ce ne sont pas seulement des experts, mais aussi des croyants qui agissent. La foi donne à la raison son plein déploiement ! »(2).
Au nom de la foi, à moins que cela soit au nom de la raison, Mgr Aillet se fait par contre très discret sur le financement du colloque : « ...essentiellement financé, à hauteur de 70000 euros, par un mécène américain qui a souhaité conserver l'anonymat »(2).
L' « Académie Diocésaine pour la Vie » que l'évêque dirige, précisait que ce colloque s'est inspiré de l'appel lancé en 1995 par Jean-Paul II dans son encyclique « Evangelium Vitae » : « Il est urgent de se livrer à une mobilisation générale des consciences...à un effort commun d'ordre éthique, pour mettre en oeuvre une grande stratégie pour le service de la vie ». Problématique reprise en 2010 par Benoît XVI : « conjuguer bioéthique et loi morale naturelle afin de rappeler...la nécessaire dignité humaine...dès son premier instant jusqu'à sa fin naturelle »(4).
Concrètement, le colloque s'est articulé autour de 4 thèmes d'études : l'opinion publique et sa sensibilisation, les politiques et leur interpellation, les programmes de santé publique et la question de la promotion de la vie, et l'éducation des jeunes à l'amour et à la vie.
On va découvrir ci-dessous, que loin de cette formulation générale qui présentait le colloque comme une « ambition pour permettre une réflexion apaisée et courageuse sur les questions fondamentales qui touchent à l'avenir de l'Homme dans nos sociétés » (4), celui-ci, comme le note Pierre Mailharin dans le « Journal du Pays Basque », s'est : « rapidement transformé en séminaire de lutte contre l'avortement et l'euthanasie »(1). Le site internet TF1-Monde précise de son côté : « le colloque a porté sur un échange concret d'expériences de lobbying, de stratégies pour influencer société et politiciens autour de « l'inviolabilité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle » »(3).
La suite
https://docs.google.com/document/d/1jhvu5TtPuoAOS0eypjSYH97N1g635rCQMKuP4kcrRHU/edit

Michel Bakounine
Dieu et l'État
(Première édition Genève 1882)
L'idée déiste et la constitution des religions Trois éléments ou, si vous voulez, trois principes fondamentaux constituent les conditions essentielles de tout développement humain, tant collectif qu'individuel dans l'histoire : 1° l'animalité humaine; 2° la pensée; et 3° la révolte. À la première correspond proprement l'économie sociale et privée; à la seconde ; la science; à la troisième, la liberté. Les idéalistes de toutes les Écoles, aristocrates et bourgeois, théologiens et métaphysiciens, politiciens et moralistes, religieux, philosophes ou poètes Ñ sans oublier les économistes libéraux, adorateurs effrénés de l'idéal, comme on sait Ñ, s'offensent beaucoup lorsqu'on leur dit que l'homme, avec son intelligence magnifique, ses idées sublimes et ses aspirations infinies, n'est, aussi bien que toutes les autres choses qui existent dans le monde, rien que matière, rien qu'un produit de cette vile matière. Nous pourrions leur répondre que la matière dont parlent les matérialistes, matière spontanément. éternellement mobile, active, productive, matière chimiquement ou organiquement déterminée, et manifestée par les propriétés ou les forces mécaniques, physiques, animales et intelligentes qui lui sont foncièrement inhérentes, que cette matière n'a rien de commun avec la vile matière des idéalistes. Cette dernière, produit de leur fausse abstraction, est effectivement un être stupide, inanimé, immobile, incapable de produire la moindre des choses, un caput mortuum,une vilaineimagination opposée à cette belle imagination qu'ils appellent Dieu, l'Être suprême vis-à-vis duquel la matière, leur matière à eux, dépouillée par eux-mêmes de tout ce qui en constitue la nature réelle, représente nécessairement le suprême Néant. Ils ont enlevé à la matière l'intelligence, la vie, toutes les qualités déterminantes, les rapports actifs ou les forces, le mouvement même, sans lequel la matière ne serait pas même pesante, ne lui laissant rien que l'impénétrabilité et l'immobilité absolue dans l'espace ; ils ont attribué toutes ces forces, propriétés et manifestations naturelles, à l'Être imaginaire créé par leur fantaisie abstractive ; puis, intervertissant les rôles, ils ont appelé ce produit de leur imagination, ce fantôme, ce Dieu qui est le Néant : "l'Être suprême" ; et, par une conséquence nécessaire, ils ont déclaré que l'Être réel, la matière, le monde, était le Néant.

« La doctrine sociale de l'Eglise est obligatoire : nul ne peut s'en écarter sans danger pour la foi et l'ordre moral » (Pie XII) Dans les critiques, condamnations des religions, les anarchistes se limitent souvent essentiellement aux intégrismes religieux, certes de plus en plus présents et très démonstratifs, mais en oubliant qu'ils ne sont que la face émergée de l'iceberg des croyances monothéistes en particulier, dont le fondement est la totale soumission mentale à Dieu, donc aux cléricaux qui en sont les représentants terrestres. Cette soumission est complémentaire, en liaison étroite avec les autres soumissions au capitalisme et à l' Etat. Il est bon, parallèlement à la relecture de nos divers théoriciens de comprendre quelles sont les discours, armes utilisés par l'adversaire religieux, afin de mieux le combattre. C'est l'objet de ce 1er dossier, consacré à la « Doctrine sociale de l'Eglise » catholique et romaine, arme maîtresse dans sa reconquête temporelle, ce depuis plus d'un siècle. Les réalités présentes du retour en force du cléricalisme, catholique en particulier, s'expliquent par le passé ! Avec la domination romaine, le christianisme s'est ouvert à la société réelle du pouvoir et de l'argent, et dès lors l'Eglise n'aura de cesse de combattre pour maintenir la symbiose entre Pouvoir et Religion, en s'adaptant continuellement, selon les périodes de notre histoire : – alliance aux monarchistes face à la bourgeoisie naissante du 18ème siècle réalisatrice de la révolution jacobine de 1789, – alliance avec cette même bourgeoisie et au capitalisme industriel naissant, face au mouvement ouvrier, au socialisme se développant dans la lutte des classes tout au long du 19ème siècle.http://www.fichier-pdf.fr/2012/02/06/doctrine-sociale-de-l-eglise-ml-5/



L'Eglise et l'Europe

L’Europe et les Eglises : même combat ! Chacun d’entre nous le sait, l’article 17 du Traité de Lisbonne, installe un dialogue régulier entre l’Union Européenne et les Eglises, en particulier l’Eglise Catholique. Celles-ci sont considérées comme des partenaires privilégiés, porte parole de la « société civile » ! Nota : En quoi une Eglise peut-elle être porte parole de la « société civile » dans un Etat, qui plus est, est laïque, (cf. loi 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat) tel que la France par exemple ? Le Parlement européen et le Conseil de l’Europe ont décidé en 2008 de faire de 2010, l’année « européenne de lutte contre la pauvreté et les exclusions sociales », ayant estimé dans des rapports très officiels que « 78 millions d’européens, dont 19 millions d’enfants étaient exposés au risque de pauvreté ».

L'Eglise et la construction européenne
L'Eglise catholique et l'Europe : une doctrine, un drapeau, une armée

« J'ai beaucoup lu sur l'histoire de l'Europe. Il en ressort que le christianisme est un facteur constitutif de notre histoire commune...Il n'y a pas un endroit au monde où soient mieux harmonisées les relations entre individus et la société. Cela est dû à mon avis à l'influence du christianisme»  Jacques Delors
« Les affirmations du Traité Constitutionnel sont de fait inspirées par la pensée et les valeurs chrétiennes..Il protège le statut des Eglises.... » COMECE (commission des épiscopats de communauté européenne)
Chaque pays, Etat de l'Union Européenne est porteur d'une histoire spécifique dans ses rapports avec les Eglises : reconnaissance d'une Eglise d'Etat en Grèce ou au Danemark, Eglises reconnues, avec ou sans Concordat comme en Allemagne ou en Italie, Eglise établie comme en Grande-Bretagne ou séparation totale, comme en France depuis la Loi du 9 décembre 1905, avec cependant le Concordat napoléonien de 1801 concernant l'Alsace-Moselle, jamais abrogé et qui plus est confirmé par un avis du Conseil d'Etat le 24 janvier 1925.
Au passage, cette volonté d'hégémonie de l'Eglise est d'autant plus paradoxale que moins de 10% de français avouent pratiquer le catholicisme, se retrouvant loin derrière le nombre de musulmansn pratiquants. Sur le plan européen, ce sont près de 40% de femmes et d'hommes qui se disent non croyants
ou non pratiquants !


L’affaire « Piss Christ »
Contre le cléricalisme, pour la liberté d’expression, vive la loi de 1905 … et à bas la calotte ! Dernièrement à Avignon, une photo d'art « Piss Christ » présentée à l’exposition « Je crois aux miracles » à Avignon depuis le 12 décembre a été détériorée par des extrémistes catholiques. L’œuvre incriminée est une photo représentant un Jésus en croix immergé dans l’urine. Son auteur, un artiste américain, déclarait il y a quelques années au sujet de cette œuvre qu’il explorait « ses propres obsessions catholiques » et « qu’il fabriquait de nouvelles icônes », ce qui, que cela plaise ou non, est tout de même son droit ! Et voilà qu’une nouvelle fois, l’Eglise catholique par la voix de l’un de ses dignitaires, l’archevêque d’Avignon, ose revendiquer le retour au délit de blasphème, aboli par la Révolution Française. Le 7 avril, l'archevêque dénonçait dans l'œuvre un "cliché odieux", une « profanation », une « atteinte à la foi »... et il exigeait avec virulence des pouvoirs publics qu'ils la fassent enlever de l'exposition « Je crois aux miracles ». « Profanation », « atteinte à la foi »... L’archevêque est à l’évidence nostalgique des temps où, au nom de ses dogmes et surtout de la préservation de sa puissance temporelle...


No.8 Fédération Anarchiste Strasbourg :: INTRODUCTION :
La plupart du temps les médias donnent de nous, anarchistes, une image très négative. Ainsi, lors des manifestations "altermondialistes" ils nous présentent comme des casseurs sans projet politique. D'une manière générale, dans la société, les anarchistes sont souvent considérés comme des poseurs de bombes, des marginaux ou des rêveurs utopistes. Or, nous ne nous reconnaissons pas du tout dans ces images. C'est pourquoi, les anarchistes de Strasbourg ont décidé de créer cette feuille d'information pour tenter de vous montrer qu'ils sont bien loin de ces préjugés. Dans cette feuille, nous présentons nos idées, des analyses et des propositions. Ni dieu, ni maître ! Dans notre société, Dieu (ou plutôt les différents dieux) et la religion sont toujours présents. Les églises n’ont peutêtre plus le même pouvoir qu’autrefois, mais elles sont loin d’avoir perdu tout rôle dans la société. Au travers d’organisations humanitaires, du scoutisme, de journaux… elles diffusent leurs messages. Leur emprise sur le territoire est encore très forte, il y a au moins un lieu de culte par commune, des centaines de milliers de personnes vont toujours écouter « la parole de Dieu » , des millions croient en Dieu. La lutte contre la religion, le cléricalisme est donc toujours aussi nécessaire et autant d’actualité.

L'Eglise s'invite dans la campagne électorale 2012
Élections : un vote pour quelle société ? DURANT LES PROCHAINS MOIS, NOTRE ATTENTION SERA LARGEMENT SOLLICITÉE PAR LA PRÉPARATION DES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLE ET LÉGISLATIVES . Ces temps que nous traversons sont des temps de crise. Une crise globale touche tous les pays occidentaux depuis plusieurs dizaines d’années. Ce n’est pas une particularité française. Les effets de la crise financière mondiale qui s’est accélérée en septembre 2008 sont loin d’être épuisés. Ce déséquilibre s’est ajouté aux difficultés sociales et politiques qui sont les conséquences de la transformation profonde et rapide de nos sociétés et de toutes les structures qui organisent notre vie sociale. De nombreux facteurs de transformation se conjuguent. Trois d’entre eux méritent, selon nous, de retenir l’attention de tous : d’instabilité très délicat à vivre. Pour beaucoup de nouveaux arrivés, cela se traduit par le fait de se sentir mal accueillis et de ne pas pouvoir trouver une place dans une société qu’ils ne peuvent pourtant plus quitter.
http://www.fichier-pdf.fr/2012/02/11/eglise-et-campagne-electorale/


Une figure remarquable de l'Antiquité
HYPATIE D'ALEXANDRIE


ALEXANDRIE vivait une femme du nom d' HYPATIE...Tous l' Almageste») . Elle participe aussi, entre autres, à la rédaction d'une nouvelle versionÉléments de géométrie d' EUCLIDE ».Elle était bien plus polyvalente que son père, car elle ne s'intéressait pas seulement( J.L. LIPPERT- Historien des mathématiques)lle s'inscrit donc dans le droit fil de ce qu'était la ville d' ALEXANDRIE : un foyer, troisième plus grande ville de l'Empire romain.Ils) gardaient secretomme le souligne Maria DZIELSKA dans son livre « HYPATHIE d' ALEXANDRIE »Les femmes étaient bien évidemment exclues de ce cercle...Après tout, HYPATIE en tant que
C'est pourquoi, tout le monde ne voyait certainement pas d'un bon oeil les opinions
d' HYPATIE et l'isolement de son cercle d' étudiants.
Elle eut notamment parmi ses élèves et amis, ORESTE , le Préfet d' ALEXANDRIE . Si
THÉOPHILE, nommé Patriarche en 385, se débarrassa des païens, c'est surtout l'évêque
CYRILLE , nouvellement nommé à ALEXANDRIE qui va exacerber les tensions entre
communautés juives et chrétiennes et pourchasser ceux qui ne se conforment pas aux
dogmes .
HYPATIE poursuit cependant son enseignement : elle rappelle que l'étude et la science ne
sont pas incompatibles avec la foi. Elle a d'ailleurs de nombreux étudiants chrétiens.
de fait ses travaux pratiques et ses cours remettent en cause les dogmes imposés par la
théologie chrétienne. Pour CYRILLE , elle est une «
combattre l'influence qu'exerce HYPATIE sur ORESTE. Ce dernier gouverne au nom de
l'Empereur romain, c'est un homme raisonnable, modéré et ami de la philosophe.
Celle-ci encourage le Préfet à résister aux excès de CYRILLE. Pour les défenseurs de
l'évêque et pour les autres membres du clergé, elle devint une alliée trop puissante
d' ORESTE.
Une véritable campagne de diffamation est alors conçue contre elle : on la présente comme
sorcière, pratiquant la magie noire.
Mais ,ennemie de la Foi ». De plus, il veut
En mars 415,
assassinée dans une église, appelée le « KAÏSARION » consacrée à Saint MICHEL.
Elle est lapidée à coup de tessons, mise en pièces. Ses restes sont promenés dans la ville et
brûlés.
La mise à mort d' HYPATIE par les « Parabolans » , «
alors que la philosophe revient en char d'une promenade, elle est agressée etchrétiens ignorants et fiers de l'être » ,
permet à CYRILLE de prendre le contrôle de la ville d' ALEXANDRIE.
Elle reste, dans notre mémoire collective comme une scientifique et une philosophe
remarquable, fondant son enseignement scientifique sur l'héliocentrisme
.
Elle fut assassinée , pour des raisons de conquête politico-religieuse.
Esprit libre et indépendant, c'est un phare qui traverse les siècles et qui nous éclaire
encore de nos jours.
Après l'ouvrage que lui consacra John TOLAND ( philosophe irlandais et
« freethinker ») en 1720, les écrits de VOLTAIRE et des penseurs des Lumières au 18ème
siècle, après les textes littéraires du 19ème siècle de LECONTE DE LISLE, Gérard de
NERVAL , entres autres , HYPATIE est évoquée dans la bande dessinée «
Venise »
s'agit de «
France en 2010.
Nicole FOURCADE DI NOCERA
Fable dede Hugo PRATT et un film du cinéaste Alejandro AMENABAR lui est consacré : ilAGORA », présenté hors compétition en 2009 au festival de Cannes et sorti en

Une figure remarquable de l'Antiquité
HYPATIE D'ALEXANDRIE
( vers 370- assassinée en mars 415)
Mathématicienne, astronome, philosophe

HYPATIE est née sans doute avant 370. (Les sources historiques sont la SOUDA,
encyclopédie du 10ème siècle, SOCRATE le scolastique, DAMASCIUS, la correspondance
entre SYNÉSIOS et HYPATIE)
Elle est la fille de THÉON, un érudit mathématicien et astronome qui naquit sûrement
vers 335 et mourut probablement dans les premières années du 5ème siècle (vers 405).
Son père a des origines grèco--égyptiennes et fut le dernier Directeur du Musée de la
Bibliothèque d' ALEXANDRIE.
En 380, alors que HYPATIE a une dizaine d'années, l'Empereur romain THÉODOSE 1er
(347-395) proclame la foi chrétienne comme étant la religion officielle de l'Empire.
Ainsi, il met fin à un millénaire de stabilité religieuse et installe une religion intolérante
qui tend à tout dominer : les troubles entre chrétiens, païens et juifs deviennent de plus en
plus fréquents à ALEXANDRIE.
THÉON, quant à lui, est très attaché à sa ville qu'il ne quittera jamais et à la tradition
plurilingue d' ALEXANDRIE.
Il se consacre à l'étude de ses prédécesseurs : EUCLIDE, PTOLÉMÉE. Il s'intéresse aussi à
la divination , l'astrologie et l'hermétisme.
Sa fille, HYPATIE apparaît, dans les textes antiques, comme ayant une très forte
personnalité : « (…) à
l'admiraient et la respectaient pour son intelligence exceptionnelle et sa grande force de
caractère. »(SOCRATE le scolastique)



Durant son adolescence, elle s'embarque pour la GRÈCE où elle écoute et prend comme
modèle la philosophe ASCLÉPIGÉNIE, fondatrice de l'École néoplatonicienne
d' ATHÈNES. De retour dans sa ville, HYPATIE devient la collaboratrice scientifique de
son père THÉON avec lequel elle travaille sur le système astronomique , les coniques
d 'APOLLONIUS, l'arithmétique de DIOPHANTE et le traité d'astronomie de PTOLÉMÉE
( «
des «
Après la mort de son père, elle reprendra ses travaux de manière indépendante , en
s' éloignant des pratiques de l'hermétisme. Elle s'intéresse plus particulièrement à la
philosophie : «
aux mathématiques mais à toute la philosophie »
E
mondial de la culture
Hypatie rassembla dans son école de nombreux étudiants de la ville et d'autres venus de
contrées lointaines. Le rayonnement de son enseignement fut tel qu'il se répandit jusqu'à
CONSTANTINOPLE, la SYRIE, CYRÈNE.
Elle enseignait PLATON, ARISTOTE, PLOTIN... Au sein de son cercle d'étudiants aucune
méthode magique n'était utilisée. (Ce qui la différencie de son modèle ASCLÉPIGÉNIE)
Elle donnait aussi des cours d'ontologie et d' éthique.
Ce qui dérangeait certains , c'était son approche plus rationnelle du monde et de la
tradition hellénique. De plus, ses étudiants réguliers ( HERCULIEN, OLYMPIUS, le
chrétien SYNÉSIOS ) et leurs autres collègues se présentaient comme un groupe d'initiés et
tissaient des liens de fraternité, de solidarité très étroits entre eux : « (
tout ce qu'ils entendaient de la bouche de leur professeur. »
C
(« Édition des femmes » 2010) :
«
professeur de philosophie et figure de référence éthique , transforma le concept de féminité. Sa
mission morale, qui se réalisait dans ses activités privées comme dans ses apparitions publiques
spectaculaires, l'élevait bien au-dessus de son sexe. Elle pouvait dire d'elle-même, tout comme
EMPÉDOCLE le pythagoricien et APOLLONIUS de TYGNE :
« Je fus pendant un temps fille et garçon »

1 commentaire:

  1. 2ème volet :
    L'Eglise et l'Europe
    http://www.fichier-pdf.fr/2012/02/06/europe-et-eglises-1/

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