On a applaudi. Apparemment, un mois après, il aurait changé d’avis ?
En effet, dans un entretien avec les lecteurs du Parisien publié le 4 mars2, il déclare :« La République française reconnaît tous les cultes ».
Ce qui est l’exact inverse de l’article 2 de la loi de 1905 qui dispose : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
Même le Concordat d’Alsace-Moselle ne reconnaît pas tous les cultes ! Ce serait donc un scoop énorme.
Ce qui est l’exact inverse de l’article 2 de la loi de 1905 qui dispose : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ».
Même le Concordat d’Alsace-Moselle ne reconnaît pas tous les cultes ! Ce serait donc un scoop énorme.
Et ce n’est pas fini. Poursuivant sur l’enseignement, il ajoute : « Il faut un enseignement des religions à l’école » (on suppose qu’il s’agit de l’école publique) mais, précise-t-il, « un enseignement laïc [sic] ». Je vois bien comment un enseignement abordant le phénomène religieux peut être laïque, mais je ne vois pas comment un enseignement des religions peut être laïque : il ne peut être que religieux !
Les services de l’Élysée ignorent-ils la loi au point de ne pas corriger – ou du moins expliquer et nuancer car les propos ont été tenus en public – des approximations qui pourraient être dues à une fatigue bien compréhensible de la part d’un homme surmené ?
Il faut peut-être envisager une autre hypothèse.
Je me souviens de la proposition 46 du candidat Hollande en 2012 qui, précisément au sujet de la loi de 1905, déclarait à la fois « A » et « non-A »3.
Je me souviens de la proposition 46 du candidat Hollande en 2012 qui, précisément au sujet de la loi de 1905, déclarait à la fois « A » et « non-A »3.
Ce serait : la continuité dans l’incohérence.
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