« Nos cavaliers portaient des têtes au bout de leurs lances. » Simple observation d’un général français en 1840, lors de la conquête de l’Algérie. En 2011, un chercheur algérien a découvert que des têtes coupées de ceux qui résistèrent sont empilées aujourd’hui au Musée de l’Homme à Paris dans l’indifférence générale. Une pétition réclame le retour de ces crânes au pays natal. Il y a un lien entre la terreur colonialiste d’alors et le terrorisme d’aujourd’hui ; sans justice, la terreur s’enfonce dans l’inconscient des peuples comme ces bombes enfouies qu’un simple choc fait exploser bien des années plus tard.
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