Samedi 12 mars 2016 à 20 h 30
au local du Cira Limousin
64, avenue de la Révolution, 87000 Limoges
Gaston COUTÉ (1880-1911)
Une personnalité hors du commun, ce Gaston Couté… Il ne figure dans aucune anthologie mais, pourtant, occupe une place primordiale dans la poésie populaire. Dans la lignée de François Villon, ce poète paysan et social, donne très vite le meilleur de lui-même. Victime de la vie de bohème et des privations, il meurt à 31 ans, en laissant à ses frères humains un recueil : « La Chanson d’un gâs qu’a mal tourné ». Gaston Couté prend appui sur sa connaissance profonde des paysans qui l’ont vu naître, pour construire une œuvre. C’est en poète qu’il nous dit la vie de tous ces gens. Il nous la dit en toute simplicité, avec la belle humanité qui est la sienne, avec son bon sens aussi – car chacun le sait, le bon sens est toujours paysan. Mais ce bon sens, il le pousse jusque dans ses derniers retranchements, avec bienveillance certes mais sans complaisance aucune. Et c’est ainsi qu’il débusque toutes les absurdités, toutes les perversions, toutes les bassesses de la France d’avant la guerre de 14-18. Et sa poésie se fait politique. Il écrit en patois beauceron – son parler m’est singulièrement familier. Au point qu’il me semble entendre parler les gens de chez moi. Je ne vous garantirai pas la justesse de mon parler beauceron. Mais peu importe ! Je vous garantis, en revanche, que mon Gaston Couté, celui que je vais vous donner à entendre, a bel et bien traversé le Pays de Herve… Et ce pays-là, je le connais bien. « T’as voulu y venir à Paris, eh ben, t’y v’là maint’nant ! » Oraison funèbre de Gaston Couté prononcée par son père (cimetière du Père Lachaise, 5 juillet 1911) Entrée libre / réservation souhaitée 05 55 32 47 78 / cira.limousin@free.fr Contact LPT : 06 16 39 24 85 cielpt@gmail.com Visitez notre site : www.le-petit-theatre.fr
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