mardi 21 mars 2017

25 évêques n'ont pas dénoncé à la justice 32 auteurs d'abus sexuels

Selon Mediapart, 25 évêques n'ont pas dénoncé à la justice 32 auteurs d'abus sexuels

Geoffroy Clavel
Le Huffington Post
Selon Mediapart, 25 évêques n'ont pas dénoncé à la justice 32 auteurs d'abus sexuels
SCANDALE - L'Eglise catholique sur le banc des accusés. 25 évêques, dont cinq sont toujours en poste, n'ont pas dénoncé à la justice 32 auteurs d'abus sexuels, religieux ou laïcs, faisant 339 victimes présumées, selon des informations dévoilées par Mediapart.
Ces faits, recoupés au terme d'une année d'enquête du collectif de journalistes indépendants We Report s'appuyant sur des documents judiciaires, des témoignages recoupés et des aveux, remontent jusqu'aux années 60. Si certains faits sont anciens, la moitié des 32 cas recensés concernent des faits établis après 2000, assure encore Mediapart qui décrit par le menu les mutations des prêtres ou religieux incriminés.
Selon le site, la "majorité des agresseurs ont été par la suite inquiétés par la justice, condamnés, placés sous enquête préliminaire, ou font l'objet d'un mandat d'arrêt ou d'une mise en examen pour les affaires en cours". Mais un nombre conséquent d'évêques, dont le cardinal Barbarin, auraient eu connaissance d'un ou plusieurs crimes sans saisir la justice, en violation de la loi.
L'exception qui confirme la règle du secret du confessionnal
En France, la justice reconnaît le secret de la confession en tant que secret professionnel comme le secret médical, à l'exception des maltraitances et atteintes sexuelles sur mineurs. S'agissant du droit canonique, les théologiens s'accordent sur le principe que le secret du confessionnal est inviolable mais ne doit pas conduire à couvrir des faits particulièrement graves.
En 2003, les évêques français publiaient un livret baptisé "Lutter contre la pédophilie, repères pour les éducateurs". Ce dernier réaffirmait l'inviolabilité du confessionnal tout en précisant: "un prêtre qui reçoit les confidences de l'auteur d'un crime ou d'un délit doit tout mettre en oeuvre pour que celui-ci assume ses responsabilités tant à l'égard de la victime qu'à l'égard de la société, et se confie donc à la justice".
En cas de doute, un prêtre ayant recueilli des confession

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