En ce jour anniversaire de la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ( du 10/12/1948) et pour
paraphraser un poème de Nizar Qabbani poète syrien, décédé en 1998 sur les «
sages » et poètes arabes, voici un avis sur les «Lumières» de France.
J'essaie —depuis mon arrivée en France— de
suivre ce qui se dit et ce qui s’écrit par
des intellectuels et des historiens des
occasions
mais je ne vois, le plus souvent, que des
« lumières » léchant les bottes des Princes
pour se faire inviter au « château », dans
un Palais ou dans un Riad…
Quelle horreur !
Je vois une multitude d’individus de tout
bord qui n’hésitent pas à aller présenter
l’allégeance à Israël en se faisant
(a)voir au dîner annuel du CRIF
Quelle horreur !
Je vois une abondance de journalistes et
de journaux qui acceptent de faire semblant de
poser des questions proposées auparavant
par l’interviewé et/ou aller jusqu’à ôter leurs
vêtements intimes...
devant tout président venant de l'inconnu…
devant tout monarque ou chef d’Etat
marchant sur le cadavre de son peuple...
devant tout(e) usurier(e) entassant entre
ses mains des montagnes d'or...
Quelle horreur !
Je vois des collaborateurs serviles,
une multitude de députés, de sénateurs et
d’Hommes d’Etat qui se servent indécemment de
la République au lieu de la servir
Quelle horreur !
Je vois une classe politique qui cocorique(*)
mais n’hésite pas à s’agenouiller devant les
Emirs des pétrodollars, à faire appel au
savoir-faire et aux fonds asiatiques et à lécher— pour
quelques valises bourrées de fric— les
babouches des grands saigneurs de l’Afrique…
Quelle horreur !
Je vois une classe politique qui n’hésite,
pourtant, pas à donner, au monde, des leçons de
morale : sur les Droits de l’Homme,
l’égalité homme/femme, la protection de l’enfance et autres principes
démocratiques et philosophiques…
C’est franchement tragi-comique !
Je vois des foules hystériques animées par
un chauvinisme décervelant qui les conduit à
vénérer jusqu’à la déraison un ballon
ovale, un ballon rond ou une balle de tennis,
des spectateurs et téléspectateurs —au
cerveau disponible— faire et refaire, sur place, le
tour de France à vélo ou le Rallye Monte
Carlo
Quel dommage !
Pourtant aucune force ne peut empêcher
un peuple averti et déterminé à vivre son printemps…
A chacun(e) de semer autour de lui pour
donner des couleurs à cette saison.
(*) Verbe emprunté à la langue « gauloise » : le cocorico…
Hamid Benzekri
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