"La
démolition du village bédouin de Khan al-Ahmar, à l’Est de
Jérusalem, le déplacement de ses habitants par la force, en vue
d’étendre les colonies israéliennes illégales, est un crime de
guerre", vient de déclarer Amnesty International.
"Ce
n’est pas seulement un acte immoral, c’est illégal", a
souligné Saleh Higazi, Directeur adjoint d’Amnesty pour le Moyen
Orient et l’Afrique du Nord.
La
démolition de ce village implique le déplacement de 181 résidents
dont 53 % sont des enfants et 95 % des réfugiés.
La
"justice" israélienne a entériné cette démolition sur
la base de "la quasi-impossibilité d’obtenir d’Israel des
permis de construire pour les habitants de Khan alAmar", ce qui
résulte d’une politique discriminatoire de zoning par l’occupant
israélien, ont fait remarquer les Nations Unies.
Comme
60 % des terres palestiniennes de Cisjordanie, qui sont en même
temps les plus fertiles, Khan al-Ahmar se trouve en zone C depuis les
accords d’Oslo, et donc sous total contrôle militaire israélien,
bien que les mêmes accords aient prévu que cette zone C devait
progressivement passer sous le contrôle de l’Autorité
Palestinienne au bout de 5 ans.
Mais
près de deux décennies plus tard, la terre en question est toujours
aux mains de l’occupant.
Amnesty
International a lancé depuis lundi une campagne sur les réseaux
sociaux, ciblant le coordinateur israélien de l’administration des
territoires occupés (qui fait partie du ministère israélien de la
défense), chargé de la zone C.
"Il
s’agit clairement d’une violation de la 4ème Convention de
Genève, et d’un crime de guerre, selon les statuts de la CPI",
a déclaré Amnesty, ajoutant que "depuis 1967, Israel a déporté
des communautés entières et démoli plus de 50.000 maisons et
structures palestiniennes."
"Il
fut absolument faire cesser ces crimes de guerre et la politique des
destruction israélienne des maisons et de la vie des Palestiniens, à
la faveur de la colonisation".
Il faut
refuser tout crédit à la propagande israélienne qui s'exerce par
l'entremise du commerce, de la culture, des échanges scientifiques
ou sportifs: toute cette stratégie vise à faire oublier l'atrocité
des crimes commis au quotidien par les fascistes au pouvoir en
Israel. Pas un sou pour cette économie du crime.
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