dimanche 26 mai 2013

La 6e édition de Bobines Rebelles

La 6e édition de Bobines Rebelles

aura lieu cette année 

vendredi 14 et samedi 15 juin (Royère de Vassivière - 23)

LES AVANT-PREMIÈRES

Bobines Rebelles, ce sont aussi les avant-premières, occasions d’investir de nouveaux lieux et/ou de projeter d’autres films que le temps court du festival ne permet pas de montrer. Cette année ce sera notamment le cas :

 
le vendredi 31 mai à 20h30 au cinéma le Club à Peyrat-le-Chateau



 Le bateau en carton, de José Viera (2010, 80 min)

 Un très beau film qui accompagne sur plusieurs années des familles Roms, entre la vie quotidienne dans les bidonvilles, les expulsions presque vécues comme une routine, le retour au pays dans une Roumanie qui les relègue aux marges du visible. Un documentaire subtil qui bouscule ce que l’on pense savoir sur ces familles dont les rêves et les espoirs  ressemblent finalement beaucoup aux nôtres.

 En présence du réalisateur (sous réserve)

 

Jeudi 6 juin, 21h00 à l'Atelier (Royère de Vassivière)


Dédale, un fil vers la démocratie
, E. Borgetto, L. Lhermite, A. Tabart et C. Vialaret (2012, 80 min),


 Partant d’une immersion, dans le courant de l’année 2012, dans la population athénienne malmenée par les mesures d’austérité et agressée par un État de plus en plus policier, ce documentaire ne se contente pas de montrer la souffrance à l’œuvre si près de nous. Il prend le temps au contraire d’écouter les pulsions de reconstruction, d’observer la cicatrisation en cours d’un lien social mis à mal par des années d’individualisme et l’élaboration d’actions ou de pensées qui pourraient permettre non seulement la sortie de crise mais également la gestion de l’après crise.

 En présence de la co-réalisatrice, Alice Tabart (sous réserve) ou de Yannis Youlountas (sous réserve)

  


Retrouvez toutes les avant-premières sur le site.






LE FESTIVAL





 Cette année, la programmation est un peu "resserrée" et privilégie les rencontres avec les réalisateurs.

 Toujours pas de "thème" à proprement parler, mais certains films dialoguent entre eux et éclairent une même réalité à partir d'un point de vue qui leur est propre.



 

Ainsi Blanche là-bas, noire ici, le très beau premier film de Diane Dègles explore à travers une histoire intime et familiale les thèmes de la colonisation, de l'exil et des identités complexes. 

Dans Vol Spécial, du suisse Fernand Melgar, c'est la réalité à la fois lisse et brutale d'un centre de rétention suisse pour sans-papiers qui nous est frontalement montrée. 

L'histoire de la colonisation est également au cœur de Cameroun, autopsie d'une indépendance de Gaële Leroy et Valérie Osouf, qui retrace méthodiquement les étapes d'une guerre de libération très peu connue en France. 

Enfin, c'est à la rencontre d'"exilés de l'intérieur" que nous invite le film sensible de Raphaël Pillosio, Histoire du carnet anthropométrique, enquête sur un document administratif dérogatoire du droit commun. C’est surtout l'occasion de croiser la route de ce "peuple du voyage" confronté à un passé récent et douloureux, souvent ignoré par sa nouvelle génération.






De leur côté, deux autres films explorent le monde du travail : une classe ouvrière que notre société voudrait bien ne plus voir (Disparaissez les ouvriers! de Christine Thépénier et Jean-François Priester) ou encore un marché du travail peu connu et complètement dérégulé qui annonce sans doute le monde qui vient (Paroles de marins, de Jocelyne Mallet).


 

Présente comme chaque année, l’agriculture est abordée cette fois par le biais du documentaire scientifique avec Secret des champs d’Honorine Perino, captivante exploration du monde végétal et de ces stratégies inouïes que les plantes mettent en œuvre pour se nourrir, se protéger et se défendre… à condition que l’homme les laisse faire. 

C’est aussi à une plongée poético-ethnographique dans la vie d’un jeune éleveur de porcs de la Bretagne des années 70, noyé dans les affres de l’élevage intensif, que nous invite Cochon qui s’en dédit, le film-ovni de Jean-Louis Le Tacon.



 

Le conflit israélo-palestinien est une nouvelle fois abordé à travers 5 caméras brisées, de Emad Burnat et Guy Davidi, un regard de l’intérieur sur une situation que l’on croît à tort connaître par cœur. 

Autre vision décalée, le film-kaleidoscope de Camille Robert (Logique de la peur) qui s’intéresse, lui, à un acteur pour le moins méconnu en France:   la jeunesse israélienne.




 

Enfin, le collectif Grand Ensemble explore avec une ironie mordante les arcanes de ces grandes messes citoyennes contemporaines que sont les concertations publiques. Déconcertation reconstitue avec les habitants d’un quartier de Vaulx-en-Velin les discussions qui ont précédé la rénovation de leur quartier.






Tous les renseignements sur les films, les programmes, les horaires, sont disponibles sur le site du festival :



http://www.bobinesrebelles.org 




En espérant vous voir encore nombreux cette année





L'équipe de Bobines Rebelles


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