Le chef de l’église catholique invité au Parlement européen : la charité chrétienne appelée à la rescousse pour atténuer les désastres des politiques européennes d’austérité !
Les organisations laïques européennes, dont l’UFAL, rassemblées dans l’Alliance Laïque Européenne, ont dénoncé le caractère anti-laïque d’une telle déférence, de la part d’une institution démocratique, pour le chef d’une des religions de l’Europe. Elles n’ont pas obtenu de réponse de Martin Schulz à leur interpellation. Mais le président du Parlement Européen vient d’avouer les véritables raisons de l’accueil du chef de l’église catholique en grande pompe à Strasbourg.
Dans un entretien publié en une du quotidien du Vatican, Martin Schulz a déclaré que la visite du pape pourrait « sortir l’Europe de sa torpeur », évoquant un « rôle de premier plan de l’Eglise pour limiter les dégâts, matériels et immatériels, de la crise économique ».
Dans un entretien publié en une du quotidien du Vatican, Martin Schulz a déclaré que la visite du pape pourrait « sortir l’Europe de sa torpeur », évoquant un « rôle de premier plan de l’Eglise pour limiter les dégâts, matériels et immatériels, de la crise économique ».
Or, le même Martin Schulz, issu du groupe « social-démocrate » du Parlement européen, est un des chantres des politiques d’austérité et des traités de rigueur ultralibéraux dont les résultats ne cessent de dégrader les conditions de vie et d’emploi des Européens.
Nous sommes tombés bien bas si le seul espoir d’un dirigeant européen est de s’en remettre à la charité chrétienne, en échange de l’abandon de toute neutralité religieuse des institutions.
Alors que partout en France, les militants laïques s’apprêtent, plus d’un siècle après la loi de séparation des églises et de l’État, à démontrer, au cours d’une semaine de la laïcité, la vigueur de leurs convictions et le formidable atout que représente la laïcité pour l’émancipation et l’égalité, nos propres dirigeants se tournent eux aussi vers le cléricalisme pour masquer leurs échecs sociaux. Ainsi Ségolène Royal, ministre d’État, Harlem Désir, secrétaire d’État français aux Affaires européennes, et le préfet d’Alsace, sont de la fête papale à Strasbourg.
Nous sommes tombés bien bas si le seul espoir d’un dirigeant européen est de s’en remettre à la charité chrétienne, en échange de l’abandon de toute neutralité religieuse des institutions.
Alors que partout en France, les militants laïques s’apprêtent, plus d’un siècle après la loi de séparation des églises et de l’État, à démontrer, au cours d’une semaine de la laïcité, la vigueur de leurs convictions et le formidable atout que représente la laïcité pour l’émancipation et l’égalité, nos propres dirigeants se tournent eux aussi vers le cléricalisme pour masquer leurs échecs sociaux. Ainsi Ségolène Royal, ministre d’État, Harlem Désir, secrétaire d’État français aux Affaires européennes, et le préfet d’Alsace, sont de la fête papale à Strasbourg.
L’UFAL dénonce la démonstration de cette alliance entre l’église et les néolibéraux. Seules la laïcité et une politique sociale poussée pourront sortir l’Europe de l’ornière.
L’UFAL appelle les citoyens à se mobiliser et à s’organiser pour résister à cette nouvelle alliance cléricale destinée à gérer l’insécurité sociale.
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