Limousin
Terre de Gauche a déposé un amendement sur la réforme territoriale
demandant une consultation des citoyen-e-s. Joël Ratier est revenu
sur la portée de cette réforme : « c’est tout
l’édifice républicain construit depuis la Révolution française
qui est visé » dira-t-il, dénonçant la forme et le fond
d’une réforme qui éloignera le citoyen des centres de décisions
et mettra fin à l’existence des communes. Sans aucune surprise le
veou a été rejeté par le PS, La droite et EELV. En voici le
texte :
Vœu portant sur la nécessité d’une
consultation des citoyen-e-s à propos de la réforme des
collectivités locales
Le Parlement a validé en
première lecture le projet de loi pour la délimitation des régions
et la modification du calendrier électoral, première étape de la
réforme territoriale décidée par le gouvernement. La seconde
lecture de ce projet devrait avoir lieu dans les jours à venir juste
avant le second projet de loi qui notifiera la disparition des
conseils généraux et modifiera les compétences des collectivités
ainsi que le périmètre des intercommunalités.
Un des prétextes avancés de
cette réforme est la nécessité de faire des économies dans les
dépenses publiques afin de réduire la dette de l’Etat. Or toutes
études démontrent que cette réforme n’engendrera aucune
économie. Par contre, l’annonce de réductions drastiques des
dotations d’Etat en faveur des collectivités territoriales qui
produisent plus de 70% de l’investissement public aura des effets
particulièrement négatifs sur l’emploi et la vitalité économique
de nos territoires.
Par ailleurs, cette réforme
territoriale si elle était adoptée en l’état remettrait en cause
le socle républicain en réduisant de façon considérable les
espaces d’intervention citoyenne et mettrait à mal l’égalité
entre les territoires avec notamment des conséquences désastreuses
pour les territoires ruraux.
Un tel bouleversement
institutionnel ne peut se concevoir dans la seule enceinte du
parlement. Il exige du temps, des échanges et une implication
collective de nos concitoyens. Alors que nous sommes au cœur d’un
débat parlementaire décisif pour la vie de nos communes et de ses
populations, nos concitoyens et leurs élus n’ont toujours pas la
possibilité de débattre des choix qui vont bouleverser nos
institutions territoriales, héritées de la révolution française.
C’est pourquoi le
Conseil Régional, réuni en séance plénière le mardi 14 octobre
2014 :
Demande
au gouvernement un grand débat public ainsi que
la consultation des françaises et français par référendum sur la
réforme territoriale en cours.
Motion rejetée par tous les autres groupes...
Bravo !Ce blog nous rassure sur la combativité cantalou !
RépondreSupprimerEncore !
Assos "Fouchtra!" libertaire & environementaliste
KANTAL.over-blog.com
fransoi bré
Nous ofrons not'local (avec cheminée)aux camarades
Coups?RAGE !