Au niveau national : « Dans les 1 256 permanences d’accueil, de solidarité et relais-santé du Secours populaire, partout en France, les bénévoles assistent au quotidien à l’explosion des demandes d’aides et à l’émergence de nouveaux publics. » Ce qui est le cas dans les 3 antennes cantaliennes Aurillac-Arpajon, Mauriac et St Flour (une nouvelle antenne devrait voir le jour à Maurs).
La pauvreté, dans notre pays dit riche fait des ravages. En pj vous trouverez l'1 article de « L’HUMA » d’aujourd’hui, pour ne pas oublier à une encablure de Noël certaines réalités. Je vous ai mis également une fiche avec les chiffres parlants du DAL (l’association Droit Au Logement) et un article repris du site de l’Observatoire des inégalités.
Dans notre département, rouge de honte, d’après les chiffres de la Préfecture : « Le Cantal enregistre un taux de pauvreté de 16,8 % contre 14,1 % en France métropolitaine, avec une population âgée pauvre importante. Une différence apparaît entre le milieu rural (17,8%) et le milieu urbain (15,1%).»
Et, sur le site de l’INSEE, nous pouvons lire ceci, même si cela date (données 2.004) et que la misère a progressé depuis :
« La population cantalienne fortement exposée
Le Cantal se singularise par une pauvreté marquée notamment dans sa dimension rurale. En 2004, un Cantalien sur deux vit avec moins de 13 900 euros soit respectivement 1 080 et 1 470 euros de moins que la médiane auvergnate et provinciale. Le département du Cantal se classe ainsi au 92e rang national en termes de niveau de vie médian, devant l'Aude, la Creuse et le Pas-de-Calais. Quel que soit l'âge ou la structure familiale, les taux de pauvreté apparaissent parmi les plus importants des départements français. La part importante des personnes âgées et des retraités de l'agriculture, aux revenus plus faibles que les actifs, induit une baisse globale du niveau de vie. Les personnes seules sont les plus durement frappées par la pauvreté. Celle-ci concerne aussi les couples sans enfant. Ces derniers sont deux fois plus souvent exposés au risque de pauvreté dans le Cantal qu'au niveau national. »
Ou encore ceci :
« 17 % des enfants auvergnats sous le seuil de pauvreté
Les jeunes, et surtout les enfants, sont les plus menacés par la pauvreté. En Auvergne, le taux de pauvreté des moins de 18 ans s'élève à 17,1 % et celui des 18 à 29 ans à 15 %, alors qu'il atteint 12,9 % tous âges confondus. Partout en France, le taux de pauvreté des enfants est plus élevé que celui des adultes. D'une façon générale, les enfants sont d'autant plus touchés par la pauvreté que leur nombre de frères et sœurs est important. La pauvreté concerne surtout les enfants issus de familles nombreuses et ceux vivant avec un seul de leurs parents. Elle touche aussi les jeunes adultes en recherche d'insertion, surtout s'ils sont sortis du système éducatif sans diplôme. Entre 18 et 24 ans, ceux qui ne disposent pas d'un soutien familial se trouvent parfois en grande difficulté car écartés des minima sociaux. En effet, à l'exception de ceux justifiant de charges de famille, les jeunes ne peuvent prétendre au bénéfice du RMI avant l'âge de 25 ans.
Ou encore concernant les seniors :
«... Ainsi le Cantal est le département français qui compte proportionnellement le plus de pauvres parmi la population âgée de 65 ans ou plus, après la Creuse. Près d'un senior cantalien sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté ; c'est deux fois plus que dans le Puy-de-Dôme ou l'Allier. Dans le Cantal, 8,3 % des retraités de 65 ans ou plus, majoritairement des femmes d'anciens agriculteurs, bénéficient de l'Allocation Supplémentaire Vieillesse, une prestation qui relève leurs ressources au niveau du minimum vieillesse. Cette part est supérieure de deux points à la moyenne nationale… »
Taux de pauvreté par âge
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De 0 à 17 ans
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De 18 à 29 ans
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De 30 à 64 ans
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65 ans et plus
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Allier
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19,0 %
|
15,3 %
|
11,5 %
|
9,2 %
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Cantal
|
20,7 %
|
17,0 %
|
15,4 %
|
19,4 %
|
Haute-Loire
|
16,8 %
|
14,1 %
|
12,0 %
|
15,0 %
|
Puy-de-Dôme
|
15,4 %
|
14,8 %
|
9,6 %
|
9,4 %
|
Auvergne
|
17,1 %
|
15,0 %
|
11,1 %
|
11,5 %
|
France métropole
|
16,4 %
|
14,3 %
|
10,1 %
|
7,8 %
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Source : Insee - DGI, Revenus disponibles localisés 2004
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