Vous connaissez peut-être cette théorie néolibérale qui prétend que les gains qui arrivent largement aux classes possédantes, finalement ruissellent vers le bas, vers le peuple...et que, bon an mal an, les gens sont arrosés de cette manne céleste. Favoriser les riches pour aider les pauvres ... La bourgeoisie dirigeante se plait à cultiver l'oxymore... malhonnête. Cette propagande des possédants a pour objectif de donner aussi un petit espoir, -tout petit - à tous les autres qui vivent de leur travail ou de leur allocation chômage ou de l'aide de la famille ou encore de "la manche" ... Mais peut-être pas pour longtemps !
Favoriser les riches pour qu'ils investissent dans l'entreprise...C'est une autre facette du bien-fondé du pseudo ruissellement. Pur mensonge et c'est un fait. Le CICE, par exemple, payé par nos impôts, au nom de la « compétitivité », transféré aux entreprises françaises et étrangères implantées en France, n'a servi dans leur stratégie qu'à abaisser le « coût » du travail (« coût » pour qui ?), à creuser le déficit de notre Sécurité Sociale. Le CICE n’a en réalité pas augmenté cette « compétitivité » : la preuve est que le déficit extérieur continue à se creuser. Pourquoi ? Parce que les actionnaires ont kidnappé ces impôts avec la complicité de leurs agents politiques (droites et « PS ») qu’ils ont réussi à positionner dans les gouvernements successifs. D'ailleurs remarque un article du Figaro : "La France est le pays au monde où les entreprises cotées en bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires", assure le rapport intitulé "CAC 40: des profits sans partage", réalisé par l'Oxfam et le Bureau d'analyses sociétale pour une information citoyenne (Basic).
Ruissellement vers le bas?
Mais bien plus grave encore : tout a été conçu en France pour désindustrialiser notre pays, désindustrialisation démarrée il y a deux ou trois décennies. Une ruine économique orchestrée par les agents politiques de droite ou qui se cachent sous l’étiquette « PS » tous inféodés aux USA, directement ou par l’intermédiaire de l'Union européenne, poste avancé des tenants de la mondialisation financière qui ravage cette Union. Tout cela au profit de l'oligarchie de la finance qui a perverti nos Etats. Les principes de fonctionnement de l’Etat français gênaient la classe des
possédants: ses valeurs et ses principes républicains, son système social, ses performances dans tous les domaines. On s'arrache aujourd'hui dans les plus grands laboratoires du monde nos chercheurs et nos ingénieurs. C'est tout de même curieux d'entendre que nos universités et nos grandes écoles ne soient pas performantes. Alors que La France se situe parmi les quatre premières destinations des étudiants étrangers au niveau mondial, les agents politiques français de l’oligarchie poursuivent leur politique de fuite des cerveaux vers les USA, le Canada ou l'Australie, principalement, tuant ainsi l’avenir technologique de notre pays. Le budget de la recherche, de l'enseignement supérieur...est en baisse constante : c'est qu'il faut supprimer des fonctionnaires ! C'est que le privé compte se faire " un pognon de dingue"...sur le dos des étudiants qui sont de plus en plus obligés d’emprunter pour leur études, compte tenu de la paupérisation des familles. Le chômage lié directement à la désindustrialisation, le prix des loyers, la réduction des aides sociales, l'augmentation du prix des études, et surtout la hausse sans précédent du coût de la vie créent une situation intenable.
Ruissellement vers le bas?
Aujourd'hui, les gens prennent conscience que ce ruissellement au lieu de descendre pour construire une société de progrès, non seulement remonte dans les poches des grands argentiers pour n'en jamais redescendre, mais que tout cet argent vient de la principale source : le fruit de notre travail. Ils thésaurisent mais ce n'est pas encore assez. Leur soif d'argent n'a pas de limite et ce sont des
sommes colossales qui traversent les espaces numériques pour atterrir dans les paradis fiscaux ou fonds de pension qui débordent... et qui finissent par créer des bulles pourvoyeuses de crises monétaires, de surcroît.
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