Toute la planète subit le choc de la crise mais les niveaux de chômage varient considérablement d’un pays à l’autre : 4,4 % de chômeurs au Japon, contre 25 % en Espagne.
Etat des lieux
Les Pays-Bas et l’Allemagne affichent de loin les meilleurs résultats pour l’Europe, respectivement 5,3 % et 5,5 % de chômeurs selon l’OCDE (données 2012). A l’opposé, l’Espagne avec un taux de 25,1 % figure parmi les mauvais élèves, suivie de la Grèce (24,3 %), du Portugal (15,9 %) et de l’Irlande (14,7 %). La France se classe en-dessous de la moyenne de la zone euro (11,4 %) avec un taux de 10,3 %, mais fait moins bien que la plupart des pays européens comparables comme le Royaume-Uni (7,9 %), hormis l’Espagne et l’Italie (10,7 %).
Au niveau mondial, les Etats-Unis, avec un taux de chômage de 8,1 %, se placent dans la moyenne de l’OCDE, qui est de 8 %. Le Japon fait quant à lui meilleure figure avec un niveau de chômage de 4,4 %, tout comme le Canada (7,2 %).
Les taux sont harmonisés en utilisant la définition du Bureau international du travail. Pour autant, les comparaisons peuvent être faussées. Dans certains pays - c’est le cas des pays anglo-saxons - les conditions d’emploi sont tellement dégradées qu’une partie des actifs est découragée. Dans d’autres - c’est le cas des Pays-Bas - les politiques sociales ont eu pour effet de sortir artificiellement du chômage une partie des travailleurs considérés comme handicapés en utilisant des critères très larges.
http://www.inegalites.fr/spip.php?article556&id_rubrique=189&id_groupe=20&id_mot=140
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