Le festival début comme de coutume le vendredi par une soirée courts-métrages à l'Atelier.
La journée du samedi retrouve le cadre du Villard après l'escapade buccolique de l'an dernier.
La programmation est bouclée, vous pouvez d'ores et déjà la consulter dans notre rubrique "les films". Les notices détaillées, les horaires et les courts métrages seront mis en ligne progressivement, n'hésitez pas à revenir y jetter un oeil de temps en temps.
Programmation 2014
Les fiches complètes seront mises en ligne progressivement.
Công Binh, la longue nuit indochinoise de Lam Lé (2012, 116 min)
À la veille de la seconde guerre mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Pris à tort pour des soldats, bloqués en France après la défaite de 1940, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Cong Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation. Ils étaient les pionniers de la culture du riz en Camargue. Considérés injustement comme des traîtres au Viet Nam, ils étaient pourtant tous derrière Ho Chi Minh pour l’Indépendance du pays en 1945. Le film a retrouvé une vingtaine de survivants au Viet Nam et en France. Cinq sont décédés pendant le montage du film. Ils racontent aujourd’hui le colonialisme vécu au quotidien et témoignent de l’opprobe qui a touché même leurs enfants. Une page de l’histoire entre la France et le Viet Nam honteusement occultée de la mémoire collective.
Dans un jardin je suis entré d'Avi Mograbi (2012, 97 min)
Dans un jardin je suis entré fantasme un « ancien » Moyen-Orient, dans lequel les communautés n’étaient pas séparées par des frontières ethniques et religieuses, un Moyen-Orient dans lequel même les frontières métaphoriques n’avaient pas leur place. Dans l’aventure commune d’Avi et Ali (l'ami palestinien du réalisateur), de ce voyage qu’ils entreprennent vers leurs histoires respectives dans une machine à remonter le temps née de leur amitié, le Moyen-Orient d’antan — celui dans lequel ils pourraient coexister sans efforts — refait surface avec une grande facilité.
Gari ! de Nicolas Réglat (2013, 83 min)
Espagne, mars 1974. Le Franquisme condamne à mort les opposants au régime et des centaines de prisonniers politiques sont menacés de mort. Pour éviter le garrot à cinq membres du Mouvement Ibérique de Libération condamnés à la peine maximale, des groupes d'activistes basés à Paris et Toulouse unissent leurs forces dans un réseau, le G.A.R.I., Groupe d'Action Révolutionnaire Internationaliste. Quarante ans plus tard, le réalisateur, ancien activiste, profite de la fin du délai de prescription pour donner la parole à des membres de sa famille et à d'autres anciens des G.A.R.I.
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Into eternity, de Michaël Madsen (2011, 75 min)
Le chantier d'un sanctuaire conçu pour durer cent mille ans. Creusée dans le nord de la Finlande, à Onkalo, cette gigantesque grotte abritera des déchets nucléaires. S'adressant aux générations futures, ce documentaire en forme de film de science-fiction montre ces travaux gigantesques - cinq kilomètres de galeries plongeant 500 mètres sous terre - et pose la problématique de l'élimination des déchets radioactifs sous l'angle de la temporalité. Impliquant une responsabilité millénaire, celle-ci nous oblige à adopter une autre échelle de durée.
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Il a plu sur le grand paysage de Jean-Jacques Adrien (2013, 100 min)
Documentaire sur le monde des agriculteurs de l’Est de la Belgique qui luttent pour leur survie, « Il a plu sur le grand paysage » est aussi un poème cinématographique sur une Culture paysanne aujourd’hui menacée de disparition... Neuf agriculteurs nous disent ce qu’ils ont sur le cœur ..
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La domination masculine de Patric Jean (2009, 103 min)
Peut-on croire qu’au XXIème siècle, des hommes exigent le retour aux valeurs ancestrales du patriarcat : les femmes à la cuisine et les hommes au pouvoir ? Peut-on imaginer que des jeunes femmes instruites recherchent un « compagnon dominant » ? Que penser d’hommes qui subissent une opération d’allongement du pénis, « comme on achète une grosse voiture » ?
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L'escale, de Kaveh Bakhtiari (2013, 100 min)
À Athènes, le modeste appartement d'Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants qui, comme lui, ont fait le choix de quitter leur pays. Mais la Grèce n’est qu’une escale, tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux. Ils se retrouvent donc coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et du passeur à qui ils confieront peut-être leur destin...
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No Gazaran, de Carole Menduni et Doris Buttignol (2014, 90 min)
L’alerte est lancée dans le Sud-Est de la France début 2011 : le gaz de schiste arrive dans nos villages, nos paysages, nos vies ! Le gaz de quoi ? Carnet de route d’une mobilisation citoyenne imprévue, le film témoigne des soubresauts d’une société prise au piège d’un modèle économique en crise en suivant pendant deux ans l’organisation d’un mouvement de résistance historique qui va faire reculer les industriels et l’État.
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Petites et grande soustractions de Christine Thépenier (2008, 60 min)
D'un côté du bureau il y a un allocataire du RMI qui est venu signer son "contrat d'insertion" ou bien demander une aide ponctuelle, un conseil... De l'autre côté du bureau l'assistant de service social, calculette en main, cherche des solutions... Ils mettent en évidence le manque de moyens et l'hypocrisie d'un système d'aide sociale qui généralise les contrôles pour limiter les dépenses...
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« J’ai demandé aux habitants du camp Aïda à Bethléem, d’esquisser des cartes de ce qui les entoure. Les dessins en train de se faire ont été enregistrés en vidéo, de même que les récits qui animent ces géographies subjectives. À travers ces chapitres, vous découvrirez pas à pas le camp de réfugiés et ses environs, vous suivrez les trajets de quelques personnes et leurs tentatives de composer avec l’état de siège dans lequel elles vivent ».
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Le festival début comme de coutume le vendredi par une soirée courts-métrages à l'Atelier.
La journée du samedi retrouve le cadre du Villard après l'escapade buccolique de l'an dernier.
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