> Trois hommes, dont l'évêque de Salerne et le vice-président de la banque du Vatican, ont été arrêtés dans une enquête de la justice italienne pour blanchiment d'argent.
Les cardinaux au Vatican, le 19 mars 2013. AFP / ALBERTO PIZZOLI
> Un évêque, un membre des services secrets italiens et un intermédiaire financier ont été arrêtés vendredi dans le cadre d'une enquête de la justice italienne sur l'Institut des oeuvres de religion (IOR), la banque du Vatican, ont annoncé les médias. Selon le site du Corriere della Sera, le prélat arrêté est Mgr Nunzio Scarano, évêque de Salerne, dans le sud de l'Italie. La télévision Sky TG-24 indique que les trois hommes sont soupçonnés de fraude et corruption.
> L'arrestation des trois hommes a été faite dans le cadre d'une vaste enquête lancée par la justice italienne en septembre 2010 qui visait le président de l'IOR Ettore Gotti Tedeschi et le directeur général Paolo Cipriani de l'époque pour violation de la législation contre le blanchiment d'argent. Des dizaines de millions d'euros avaient été bloqués dans le cadre de cette enquête qui avait conduit, entre autre, au limogeage de la direction du IOR.
> Le Suisse René Brülhart, conseiller de l'Autorité d'information financière (AIF) qui supervise l'IOR, a indiqué que six transactions suspectes avaient été signalées en 2012. Ces dernières années, le Vatican a renforcé à plusieurs reprises les mécanismes de contrôle du IOR et le dernier en date a été créé il y a deux jours par le pape François sous la forme d'une commission spéciale ne répondant qu'à lui, pour contrôler les activités du IOR.
> L'arrestation des trois hommes a été faite dans le cadre d'une vaste enquête lancée par la justice italienne en septembre 2010 qui visait le président de l'IOR Ettore Gotti Tedeschi et le directeur général Paolo Cipriani de l'époque pour violation de la législation contre le blanchiment d'argent. Des dizaines de millions d'euros avaient été bloqués dans le cadre de cette enquête qui avait conduit, entre autre, au limogeage de la direction du IOR.
Scandales à répétition
> Au fil des ans, des scandales retentissants ont entaché la réputation de l'IOR, des milieux criminels ayant profité de l'anonymat ou de prête-noms pour y blanchir leurs fonds. Le plus important avait été en 1982 la faillite du Banco Ambrosiano, un scandale bancaire qui mêlait CIA et loge maçonnique. L'affaire Enimont (1993) de pots-de-vins à des partis politiques italiens a aussi éclaboussé l'IOR et plus récemment, le tribunal de Rome a détecté des cas de blanchiment d'argent mafieux à travers les arcanes de la banque.> Le Suisse René Brülhart, conseiller de l'Autorité d'information financière (AIF) qui supervise l'IOR, a indiqué que six transactions suspectes avaient été signalées en 2012. Ces dernières années, le Vatican a renforcé à plusieurs reprises les mécanismes de contrôle du IOR et le dernier en date a été créé il y a deux jours par le pape François sous la forme d'une commission spéciale ne répondant qu'à lui, pour contrôler les activités du IOR.
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