Réunion Publique
vendredi 29 mai
salle des fêtes de Tarnac, 20h30
Le 5 mai dernier la loi dite « sur le Renseignement » passait à une large majorité à l'Assemblée Nationale ignorant les alertes lancées par de nombreux collectifs de défense des libertés publiques qui y voient la mise en place d'une « surveillance de masse ». Profitant de l'état de choc suscité par les attentats de janvier, le gouvernement a imposé la procédure accélérée pour passer cette loi prévue de longue date. Ce n'est rien de moins qu'un chèque en blanc aux services de Renseignement (DGSI) pour entrer dans toutes les têtes au nom bien sûr de la « lutte contre le terrorisme » et bien au-delà la« préservation des intérêts de l'Etat ».
Le 7 mai, soit deux jours plus tard, le parquet de Paris livrait à la presse son réquisitoire final dans l'affaire dite « de Tarnac », sept ans après l'ouverture d'une enquête préliminaire qui avait conduit à la mise en examen de 9 personnes et l'emprisonnement provisoire de 5 d'entre elles pour « association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste » en novembre 2008. Les procureurs en charge de l'accusation s'y livrent à une savante définition du « projet terroriste », et du seuil au-delà duquel on y « bascule » (la participation supposée à des sabotages de caténaires)... Ils requièrent aujourd'hui le renvoi en correctionnelle anti-terroriste de trois personnes pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes terroristes ».
Tout est dit :
Surveillance généralisée de la population et
anti-terrorisme comme mode de gouvernementsont les deux mâchoires entre lesquelles ce gouvernement, à la suite des précédents, et de ses homologues européens, veut enserrer toute résistance, toute opposition réelle.
S'informer. Comprendre. Se défendre.
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