Vous m'avez élu...vous l'avez dans le C.. !
Les licenciements de masse se multiplient sous le gouvernement du Parti socialiste en France
Entre autres exemples :
Un gouvernement doux avec les capitalistes…
- Le sidérurgiste ArcelorMittal a annoncé le 1er octobre la fermeture définitive de deux de ses hauts fourneaux à Florange en Moselle, supprimant les emplois de 629 travailleurs sur un effectif de 2.500. L’entreprise a deux autres usines en France à Fos-sur-Mer près de Marseille et à Dunkerque.
Le ministre PS du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a rassuré le patronat en disant que la nationalisation de l’usine n’était clairement pas une option. Il a déclaré, « A chaque fois qu’on a nationalisé, l’Etat n’a pas été un très bon gestionnaire. » Ceci fait référence à la nationalisation par le gouvernement capitaliste PS de l’industrie sidérurgique dans les années 1980, lorsque le PS avait procédé à des dizaines de milliers de licenciements, en dévastant toute la région.- Le 27 septembre, jour de l’ouverture du Mondial 2012 de l’automobile à Paris, Carlos Ghosn, PDG de Renault, a exigé des sacrifices des travailleurs : « L’amélioration de la compétitivité de la France est un sujet de survie pour Renault. » Les travailleurs de l’usine Renault à Sevelnord dans le Nord de la France ont été forcés d’accepter un gel des salaires et une dégradation des conditions de travail. ».
Un autre avertissement sérieux a été donné par le PDG de PSA, Philippe Varin, dans le journal économique Les Echos, et qui a dit qu’après la fermeture de l’usine d’Aulnay, « D’autres constructeurs devront fermer des usines. ». Le PDG de Fiat, Sergio Marchionne, a réclamé une réduction des capacités de production automobile en Europe.
…et dur avec les travailleurs
Le 1er juillet, le gouvernement a augmenté le salaire minimum de 2 %, ce qui le porte à 1 118 euros par mois (net) pour un temps plein.
Une chose est sûre, ce coup de pouce d'environ 2 % sera en grande partie un à-valoir sur la future hausse légale devant intervenir au plus tard au 1er janvier 2013. L'inflation constatée depuis novembre dernier (qui a servi au calcul de la dernière hausse légale) atteint 1,4 %. Le vrai coup de pouce sera donc de 0,6 point. (Les Échos, 22 juin 2012)
Les dépenses publiques, et donc le nombre de fonctionnaires, vont connaître en revanche une baisse radicale. Le gouvernement Ayrault a décidé un gel des dépenses « en valeur » (autrement dit, aucune augmentation), alors que le gouvernement Fillon procédait à un gel « en volume » (soit une augmentation à un rythme équivalent à l’inflation) :
Les dépenses de l’État seront strictement égales au niveau fixé en 2012, malgré l’augmentation des prix (1,75 %). (Projet de loi de finances). Il est prévu que les effectifs de fonctionnaires diminuent de 2,5 % par an, à l’exception des emplois jugés « prioritaires » (11 000 postes).
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